FREDERICTON (GNB) – À la suite des récentes consultations publiques sur l’avenir de l’apprentissage du français, le gouvernement provincial n’ira pas de l’avant avec la mise en œuvre du cadre proposé pour un programme 50-50, et il procédera à l’ouverture de la période d’inscription au programme d’immersion française pour les élèves de première année.

« Près de 13 000 personnes du Nouveau-Brunswick ont participé à nos séances de consultation au cours du dernier mois, et nous les avons écoutées attentivement », a déclaré le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan. « Notre décision tient compte de tout ce que nous avons entendu. »

Un sommaire des résultats des consultations publiques sera publié au début du printemps.

« De plus, nous savons qu’il doit y avoir un plus grand nombre d’écoles qui offrent un enseignement du français plus poussé, qu’il doit y avoir de meilleurs résultats, et que des améliorations doivent être apportées au programme Anglais principal », a dit M. Hogan.

Un groupe d’intervenants sera établi, et la New Brunswick Teachers’ Association (NBTA), des experts au sein du système d’éducation et des parents y prendront part afin d’orienter l’élaboration des prochaines étapes.

« Le système, dans sa forme actuelle, laisse un grand nombre d’élèves pour compte, et nous sommes déterminés à régler les enjeux qui en sont la cause, a affirmé M. Hogan. Nous voulons que tous les diplômés du secondaire aient les outils dont ils ont besoin pour réussir dans la vie afin qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte. Ceci n’est pas la fin, mais bien le début de ce qui sera un changement positif et durable. »