FREDERICTON (GNB) – Les pharmaciens reçoivent maintenant des fonds publics pour offrir un service d’évaluation et prescrire des médicaments pour sept autres maladies et problèmes de santé.

« Cette mesure appuie nos efforts visant à améliorer l’accès aux soins primaires en permettant aux patients d’avoir accès à des traitements dans les pharmacies participantes sans devoir se rendre au cabinet d’un médecin ou dans une clinique sans rendez-vous », a déclaré le ministre de la Santé, Bruce Fitch. « Aider les patients à recevoir un traitement plus facilement et réduire le nombre de personnes qui se rendent chez un médecin ou un membre du personnel infirmier praticien pour des problèmes de santé courants appuient nos efforts déployés dans le cadre de notre plan provincial de la santé, Stabilisation des soins de santé : Un appel à l’action urgent. »

M. Fitch a indiqué que le gouvernement prend des mesures pour veiller à ce que les professionnels de la santé exercent leur profession dans la pleine mesure de leurs compétences et de leur formation.

À compter d’aujourd’hui, les patients pourront avoir accès à des soins financés par des fonds publics dans les pharmacies participantes pour les problèmes de santé suivants :

  • dermatite de contact allergique;
  • feux sauvages;
  • eczéma léger ou modéré;
  • reflux gastroesophagien pathologique;
  • impétigo;
  • prévention de la maladie de Lyme après une morsure de tique présentant un risque élevé; et
  • acné légère.

« L’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick demande depuis plusieurs années d’élargir la couverture pour permettre aux gens du Nouveau-Brunswick d’avoir accès à des soins de santé dans leurs pharmacies communautaires », a affirmé le président de l’association, Andrew Drover. « L’annonce d’aujourd’hui permettra à des milliers de patients d’éviter de devoir se rendre à l’urgence, au cabinet du médecin ou dans une clinique. L’élargissement du rôle des pharmacies aidera à soulager notre système de soins de santé. »

Améliorer l’accès aux soins de santé primaires est un domaine d’action clé du plan de la santé du gouvernement, qui a été rendu public l’automne dernier.

« Cet ajout à la liste des problèmes de santé couverts par le gouvernement provincial reconnaît les connaissances et la formation des pharmaciens », a dit la registraire de l’Ordre des pharmaciens du Nouveau-Brunswick, Anastasia Shiamptanis. « Les soins aux patients sont au cœur du travail accompli par les pharmaciens et les techniciens en pharmacie, et l’annonce d’aujourd’hui leur permettra d’élargir leur rôle en matière de soins primaires. »

« Je suis heureux que le gouvernement du Nouveau-Brunswick permettent aux pharmaciens de mettre à profit leur expertise pour évaluer et traiter d’autres problèmes de santé courants afin d’aider aider nos patients à obtenir les soins dont ils ont besoin plus rapidement et plus près de leur domicile », a affirmé Jonathan Walsh, pharmacien et propriétaire indépendant de la pharmacie Guardian de Riverview. « Cette décision permettra de réduire la pression sur les hôpitaux, les services d’urgence, les cliniques sans rendez-vous et les médecins de famille. Cela permettra également à nos partenaires des soins de la santé – soit les médecins, les membres du personnel infirmier et les autres fournisseurs de soins – d’avoir plus de temps à consacrer à des cas plus complexes. »

M. Fitch a dit que l’annonce prend appui sur les initiatives gouvernementales visant à élargir le rôle des pharmaciens qui ont été mises en œuvre au cours des deux dernières années, comme assumer les frais pour leur permettre de :

  • renouveler des ordonnances pour les personnes qui n’ont pas de fournisseur de soins primaires ou celles qui ne peuvent pas avoir accès à leur fournisseur de soins de santé;
  • évaluer et prescrire des médicaments pour des infections des voies urinaires non compliquées pour les personnes âgées de 16 à 64 ans qui ont déjà reçu un diagnostic d’infection des voies urinaires non compliquée;
  • fournir des services en matière de gestion de la contraception et prescrire certains contraceptifs;
  • évaluer et prescrire des médicaments pour le zona; et
  • évaluer et prescrire le médicament antiviral Paxlovid pour traiter la COVID-19.

Les patients devront encore débourser le coût des médicaments qui leur sont prescrits pour ces problèmes de santé, ainsi que les frais des injections fournies par les professionnels de la pharmacie.