FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement a rendu publics les résultats du deuxième trimestre de l’exercice 2018-2019, qui font état d’un déficit de 131,4 millions de dollars. D’ici le 31 mars 2019, la dette nette devrait augmenter de 337,8 millions de dollars pour atteindre 14,3 milliards de dollars.

« Si nous continuons d’accroître notre dette, nous compromettons la cote de solvabilité de notre province ainsi que l’avenir de services comme les soins de santé et l’éducation », a déclaré le ministre des Finances, Ernie Steeves. « Lorsqu’il est question des dépenses, les décisions que nous prenons maintenant auront des répercussions sur nos enfants et nos petits-enfants. Ils méritent un legs de sécurité financière afin qu’ils puissent poursuivre leurs rêves ici, dans la province. »

Selon les prévisions, le total des dépenses dépassera de 94,4 millions de dollars le montant prévu au budget. Les variances les plus importantes sont liées aux inondations printanières de 2018 et aux coûts plus élevés associés aux programmes sociaux, notamment le Programme de soutien aux personnes ayant un handicap, le Programme de services de bien-être à l’enfance et le Programme de logement.

Les recettes dépassent de 151,7 millions de dollars les prévisions budgétaires, principalement en raison de recettes plus élevées que prévu découlant des impôts sur le revenu des sociétés et des particuliers ainsi que de l’augmentation des subventions conditionnelles.

Le ministère prévoit une croissance du produit intérieur brut réel du Nouveau-Brunswick de 1,1 pour cent pour 2018, ce qui demeure inchangé comparativement à ce qui était prévu au budget 2018-2019. Cette projection correspond au consensus des prévisionnistes du secteur privé qui ont établi le taux de croissance à un pour cent.

« De nombreux défis nous attendent, mais il est possible de trouver des solutions novatrices, efficaces et rentables, a affirmé M. Steeves. En tant que gouvernement, nous devons étudier notre situation financière au cours des prochaines années. Nous devons examiner non seulement notre surplus ou notre déficit, mais aussi l’augmentation de notre dette nette. »

En février, Dominion Bond Rating Service a abaissé la perspective économique de la province, la faisant passer de stable à négative, tout en maintenant la cote de A (élevé).

Les résultats du deuxième trimestre sont disponibles en ligne.