FREDERICTON (GNB) – Après plus de huit semaines d’activité, le programme Surveillance des cours d’eau prend fin, aujourd’hui, pour la saison de la crue des eaux printanières de 2022.

Les niveaux d’eau de l’ensemble du bassin de la rivière Saint-Jean continuent de baisser et reviennent à la normale.

« Même pendant les années où il y a peu d’inondations, l’équipe du programme surveille les cours d’eau de près », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, Bill Hogan. « Merci à tous nos partenaires pour leur travail acharné. »

Le programme a été lancé le 11 mars afin de fournir des renseignements sur l’état des cours d’eau, les risques d’embâcles et d’autres questions liées aux inondations tout au long de la saison de la fonte des glaces et de la crue printanière. Ces renseignements ont permis aux responsables et au public de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de tous et protéger des biens.

Le programme est une initiative conjointe entre le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Énergie NB et l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick, qui relève du ministère de la Justice et de la Sécurité publique. Les autres partenaires sont, entre autres, Environnement et Changement climatique Canada, des groupes de gestion des bassins versants, ainsi que des organismes fédéraux, provinciaux et américains qui s’occupent de surveiller et de prévoir le débit des rivières et des cours d’eau de la province.

« Tout au long du programme Surveillance des cours d’eau, le Centre d’hydrologie du ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux a collaboré avec des partenaires clés pour prévoir les inondations et recueillir des données essentielles afin de les partager avec les gens du Nouveau-Brunswick », a affirmé le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman.

Au cours des dernières semaines, l’équipe de Surveillance des cours d’eau a publié des avis publics, effectué des entrevues auprès des médias de la province et informé le public par l’entremise de Facebook et de Twitter.

« Encore une fois, nous avons été chanceux que la crue printanière se soit bien déroulée », a dit le directeur de l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick, Greg MacCallum. « J’espère que cela ne donnera pas aux gens une fausse impression de sécurité. Une catastrophe peut survenir à n’importe quel moment de l’année. C’est pourquoi tous les ménages doivent avoir un plan d’urgence et le nécessaire pour subvenir à leurs besoins pendant 72 heures. »