Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Ce que vous pouvez faire :

  • Renseignez-vous davantage sur la violence entre partenaires intimes, les différentes formes de violence et les indices qu’une personne est victime de violence.
  • Trouvez les services de soutien offerts dans votre région notamment maison de transition, service d’approche relatif à violence familiale, services de santé et de santé mentale et services juridiques. Votre aptitude à offrir un soutien peut dépendre de vos connaissances.
  • Posez-lui des questions sur la violence lorsque vous êtes seules. Ne le faites jamais devant le autres et surtout pas devant son partenaire et ses enfants.
  • Tendez-lui la main. Dites-lui que vous voulez l’écouter. Offrez-lui de l’aide. Ne la jugez pas.
  • Si vous croyez qu’un enfant est victime de mauvais traitements, vous avez l’obligation juridique de le signaler aux Services de la protection de l’enfance au 1-833-SDDSTel (1-833-733-7835) ou au 1-8000-442-9799, numéro d’urgence après les heures ouvrables.
  • Demandez-lui ce dont elle a besoin pour assurer sa sécurité.
  • Fournissez-lui le numéro de téléphone de la maison de transition afin qu’elle puisse téléphoner (de façon anonyme si elle le désire) pour obtenir des services de soutien. Sa sécurité est la principale préoccupation.
  • Demandez-lui s’il y a des armes à feu dans la maison et si elle sait où celles-ci sont entreposées.
  • Demandez-lui si elle a des craintes au sujet du bien-être de ses animaux de compagnie.
  • Si vous n’êtes pas en mesure d’offrir un soutien, sachez à qui une victime peut s’adresser pour obtenir de l’aide.
  • Ne vous découragez pas si, après avoir quitté son agresseur, elle retourne vivre avec lui. Peu importe ce qu’elle décide de faire ou de ne pas faire concernant la violence, il est important de continuer de lui offrir votre soutien.
  • Si la question de la violence vous rend mal à l’aise, essayez de comprendre pourquoi. Réfléchissez à vos propres expériences, valeurs et attitudes. Considérez-vous la violence comme un acte normal ou minimisez-vous son effet? Peut-être vous avez besoin d’un soutien pour vos propres expériences relativement à la violence et/ou abus.
  • Bien documenter la violence ou vos préoccupations.

Assurez votre sécurité en tout temps. N’intervenez jamais physiquement dans une situation de violence en cours. Appelez la police en cas d’urgence.

Avec la permission de l’initiative Familles en sécurité... collectivités sûres du Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick

 


La  violence entre partenaires intimes (VPI) peut se manifester dans tous les types de relations (époux et ex-époux, conjoints de fait et fréquentations, peu importe l’orientation sexuelle) et peut toucher tout le monde, peu importe leur sexe ou leur genre. Bien que les hommes puissent aussi être victimes de VPI, la grande majorité des victimes de VPI sont des femmes et les hommes ont tendance à être l’agresseur. De nombreux services répertoriés pour les victimes de VPI sont pour les femmes victimes sauf indication contraire.