Communiqué

FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par le ministre de la Sécurité publique, Kris Austin :

Il y a eu un reportage, récemment, au sujet du nombre de personnes détenues dans les centres de détention provinciaux. Le nombre de personnes détenues comprend toutes les personnes condamnées à l’emprisonnement par un juge, même celles qui, temporairement, ne sont pas en détention. Ce nombre ne comprend pas les personnes condamnées à purger leur peine dans la collectivité et il n’a jamais inclus d’autres personnes que celles condamnées à l’emprisonnement par un juge.

Peu importe la façon dont ces données sont interprétées, il n’en demeure pas moins que les centres de détention de la province débordent. Tout au long des discussions entourant le projet de construction d’une prison à Fredericton, personne n’a laissé entendre ou démontré que ce n’était pas le cas. Le surpeuplement des établissements correctionnels pose un risque pour les personnes détenues et pour le personnel, et leur sécurité est notre priorité.

Malgré les différentes opinions à l’égard de la construction d’une prison, trois faits ne peuvent être ignorés par le ministère.

Premièrement, il y a une obligation légale de loger toute personne envoyée en prison. Le problème ne peut pas être résolu en fermant la porte aux contrevenants.

Deuxièmement, la criminalité augmente partout au Nouveau-Brunswick. L’indice de gravité de la criminalité du Nouveau-Brunswick est le plus élevé des provinces de l’Atlantique depuis cinq ans et est 20 pour cent plus élevé que l’indice national. Le taux de criminalité de la province a augmenté de 26 pour cent au cours des cinq dernières années.

Troisièmement, la province connaît une croissance démographique. D’après Statistique Canada, la population du Nouveau-Brunswick a augmenté de plus de 40 000 personnes entre 2017 et 2022.

Tout en continuant à travailler avec des partenaires pour trouver des solutions novatrices visant à éviter que les gens n’entrent dans le système correctionnel, le ministère doit être en mesure de s’occuper en toute sécurité des personnes détenues. Il faut donc disposer d’installations adéquates et de suffisamment d’espace.