FREDERICTON (GNB) – La Santé publique met à jour le nombre de décès attribuables à la COVID-19 dans la province dans le cadre d’un examen continu visant à assurer l’exactitude des renseignements rapportés.

Plus tôt cette année, la Santé publique a établi un partenariat avec la Direction des statistiques de l’état civil de Service Nouveau-Brunswick afin d’établir une procédure pour que les décès soient attribués au virus s’il existe une indication clinique que la COVID-19 a été la cause principale du décès ou qu’elle y a directement contribué.

Même si le processus est en train d’être simplifié pour que les décès soient classés et déclarés le plus tôt possible, il peut y avoir des retards. Cela est dû au fait que les enregistrements de décès sont remplis par des travailleurs du secteur des soins de santé ou par des directeurs funéraires : certains cas sont donc parfois déclarés plus tard que d’autres et doivent être passés en revue.

Tel qu’indiqué dans le rapport sur la COVID-19, Rapprochement des données sur le nombre de décès, il peut y avoir un décalage dans la déclaration des décès. Il y a, en moyenne, un délai de deux mois entre la date du décès et la réception du formulaire d’enregistrement du décès par la Direction des statistiques de l’état civil. Par conséquent, les décès déclarés chaque semaine ne correspondent pas au nombre de décès qui sont survenus pendant la période déclarée.

Cet exercice de rapprochement des données s’est soldé par 86 décès supplémentaires attribués au virus de la COVID-19. Le nombre révisé des décès liés à la COVID-19 dans la province est de 714. Un tableau sur les décès et le moment où ils sont survenus est disponible ligne.

« Cela nous donne une bonne indication que le nouveau processus fonctionne comme prévu et qu’il nous permet d’enregistrer les documents que nous n’aurions autrement pas pris en compte », a déclaré le médecin-hygiéniste en chef par intérim, le Dr Yves Léger.

Un rapport ÉPICOVID à jour, qui sera présenté le 20 décembre, tiendra mieux compte des décès puisqu’ils seront présentés selon la date de décès. Les renseignements dans le rapport comprendront la moyenne mobile sur sept jours des décès attribuables à la COVID-19, les taux de décès par groupes d’âges, les taux de décès selon le statut vaccinal et les taux ajustés selon l’âge.

Les changements sont apportés pour tenir compte du format de présentation que plusieurs autres provinces utilisent et pour mieux s’harmoniser aux autres rapports épidémiologiques normalisés.

La Santé publique changera aussi les catégories du statut vaccinal contre la COVID-19 : non vacciné; série primaire terminée; série primaire terminée et une dose supplémentaire; et série primaire terminée et au moins deux doses supplémentaires.

Dans le nouveau modèle, les données sur la COVID-19 fournies remonteront au 28 août 2022, date qui correspond au début de la saison actuelle des virus respiratoires. L’intégralité des données sera actualisée après une année complète.

Les résultats de tests rapides autodéclarés ne seront plus inclus dans le rapport, car la déclaration volontaire fait en sorte qu’il ne s’agit pas d’un indicateur précis du nombre de personnes pouvant être positives. Cette information est cependant encore un indicateur de la propagation du virus et de ses répercussions potentielles. Bien qu’elles ne soient pas dans le rapport, les données autodéclarées seront encore affichées sur la page d'accueil d’ÉPICOVID chaque semaine.

On avise le public qu’à la suite de la publication du rapport du 20 décembre, le prochain rapport ÉPICOVID sera publié le mercredi 4 janvier et comprendra deux semaines de données.