SAINT JOHN (GNB) – Un projet pilote a été lancé pour aider les communautés à trouver des moyens de réduire la consommation de substances chez les jeunes.

Ce projet quinquennal est réalisé en collaboration avec Planet Youth, un organisme de conseil en recherche islandais. Des partenaires du secteur communautaire et de la promotion de la santé travailleront ensemble pour trouver des solutions uniques à même de répondre aux besoins propres de chaque communauté.

« Nous honorons notre engagement en vue d’aider à réduire la consommation de substances chez les jeunes », a déclaré le ministre de la Santé, Bruce Fitch. « La prochaine génération de Néo-Brunswickois a un avenir brillant devant elle. En travaillant ensemble au sein de la communauté, nous pourrons permettre à cette génération de devenir plus résiliente et d’exploiter son plein potentiel. »

Le gouvernement provincial s’est engagé à investir 255 000 $ par année pendant la durée de ce projet de cinq ans.

Quatre sites pilotes ont été sélectionnés : Saint John, Woodstock, le comté de Kent et la Péninsule acadienne.

Le programme d’orientation de Planet Youth correspond à la mise en œuvre d’une version adaptée du modèle de prévention islandais, qui se veut un processus fondé sur des faits et orienté sur la communauté qui est reconnu pour avoir réduit la consommation de substances en Islande au cours de 20 dernières années.

L’accès aux services de santé mentale et de traitement des dépendances est l’un des cinq domaines d’action du plan provincial de la santé, intitulé Stabilisation des soins de santé : Un appel à l’action urgent, et ce projet pilote est l’un des engagements pris dans le plan. Le projet est également une initiative clé du Plan d’action interministériel visant les dépendances et la santé mentale du ministère de la Santé, et il s’inscrit dans la volonté du gouvernement de mettre au point des programmes à long terme portant sur les jeunes et la dépendance.

« Nous croyons que la force d’une communauté réside dans le bien-être des gens qui en font partie », a affirmé le directeur général de Planet Youth, Pall Ríkhardsson. « Cet aspect est au cœur de l’objectif de Planet Youth, qui consiste à améliorer l’avenir des jeunes au moyen d’un processus souple, fondé sur des données et des faits, qui met l’accent sur des solutions de prévention en amont. C’est pourquoi nous sommes heureux de collaborer avec des communautés du Nouveau-Brunswick. »

Le programme d’orientation de Planet Youth vise à renforcer les facteurs de protection, à atténuer les facteurs de risque et à créer des milieux communautaires sains en misant notamment sur la famille, les groupes de pairs, les activités parascolaires et le bien-être à l’école.

Il prévoit également la création de coalitions dirigées par les communautés et composées de praticiens, de chercheurs, de responsables des politiques, et d’autres intervenants soucieux de la santé et du bien-être des jeunes.

Le projet débutera à l’automne avec la mise sur pied d’équipes d’action locales à chacun des quatre sites pilotes.

« Nous savons que 51 pour cent des gens du Nouveau-Brunswick ont indiqué que l’isolement social, le stress et les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 sans précédent risquaient d’avoir des effets négatifs sur leur santé mentale, a dit M. Fitch. Et c’est pour cette raison que nous avons pris des mesures pour prévenir les problèmes de dépendance et de santé mentale. »

Le projet pilote est l’une de plusieurs initiatives et mesures visant à répondre aux problèmes de santé mentale et de dépendance chez les jeunes :

·         La thérapie à séance unique est maintenant offerte dans toutes les zones de santé, et l’objectif est que toutes les équipes enfants-jeunes puissent offrir des services d’ici le mois de décembre.

·         Le site Web Navigapp, une ressource en santé mentale, a été lancé à la fin de 2020.

·         Un financement a été accordé aux deux régies régionales de la santé pour l’ajout de 51,3 postes équivalents temps plein dans les services d’urgence. Les régies régionales de la santé ont également mis en place des processus d’évaluation du risque de suicide.

·         Une somme de 380 000 $ a été remise à ACCESS Esprits ouverts.

·         Des ressources bonifiées ont été fournies pour la prestation de services mobiles d’intervention en situation de crise.

·         Un financement accru (460 000 $) a été accordé pour garantir des services de pédiatrie sociale de la part de professionnels de la santé.

·         Une somme de 800 000 $ a été allouée à l’augmentation de la capacité de diagnostic, des services et du soutien au Centre d’excellence en trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale.

·         Une somme de 390 000 $ a été remise à l’Alliance Pro-jeunesse et à la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick pour mettre sur pied un conseil consultatif de la jeunesse.