FREDERICTON (GNB) – La Santé publique a été avisée qu’il y a un cas confirmé de variole simienne au Nouveau-Brunswick.

La personne est présentement en isolement et son état de santé fait l’objet d’un suivi. Cette personne n'avait pas récemment voyagé à l'extérieur de la province. Les responsables de la Santé publique qui effectuent la recherche des contacts s’efforcent de déterminer la source de l’infection ainsi que d’identifier et d’aviser les contacts étroits de cette personne.

« Les gens du Nouveau-Brunswick devraient savoir que la variole simienne se propage lors de contacts étroits avec des humains ou des animaux infectés et qu’elle ne se propage pas comme la COVID-19 », a déclaré la médecin-hygiéniste en chef, la Dre Jennifer Russell. « Le grand public n’est pas exposé à un niveau de risque similaire, mais les gens devraient tout de même savoir comment réduire leur risque personnel. »

La Santé publique est informée de tout cas présumé de variole simienne, et elle effectue le suivi conformément aux lignes directrices de santé publique en ce qui a trait à la gestion des cas et des contacts. Les cas sont ensuite confirmés par le Laboratoire national de microbiologie situé à Winnipeg.

La Santé publique signalera les cas confirmés futurs par l’entremise de son site Web. De plus amples renseignements sont disponibles en ligne.

Le gouvernement provincial travaille en étroite collaboration avec l’Agence de santé publique du Canada et d’autres partenaires afin de veiller à ce que des vaccins supplémentaires soient disponibles. En fonction des doses disponibles, la stratégie actuelle du ministère consiste à offrir le vaccin aux contacts étroits des cas.

La Santé Publique du Canada rapporte que : comme dans d'autres pays au cours de cette éclosion, la majorité des cas au Canada sont des hommes qui ont déclaré avoir eu des contacts sexuels intimes avec d'autres hommes. Toutefois, il est important de souligner que le risque d'exposition à la variole simienne n'est exclusif à aucun groupe ou milieu.

Le fait d'avoir plusieurs partenaires sexuels peut augmenter votre risque global d'infection.