FREDERICTON (GNB) – C’est l’impasse dans les négociations avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui demande des augmentations salariales de trois pour cent sur quatre ans. Le SCFP a menacé mercredi de déclencher une grève.

« Nous avons montré notre engagement à travailler avec les unités de négociation du SCFP pour en arriver à une entente équitable », a affirmé le premier ministre, Blaine Higgs. « Si nos écoles et notre système de soins de santé sont visés par des grèves, cela nuira à la protection et la sécurité de la population du Nouveau-Brunswick. Nous sommes prêts à faire ce qu’il faut, y compris déposer un projet de loi, pour assurer la sécurité et la santé des gens du Nouveau-Brunswick grâce à un accès aux services essentiels, en particulier durant la pandémie de COVID-19. »

Le gouvernement est maintenant prêt à offrir des augmentations salariales de 8,5 pour cent sur cinq ans. Une telle augmentation correspond à ce qui est offert dans les ententes conclues à l’automne avec trois autres unités de négociation.

L’offre comprendrait également une hausse du salaire des employés occasionnels pour atteindre 100 pour cent du salaire versé aux employés permanents; des régimes de pension viables pour les régimes existants qui sont menacés; et la possibilité pour les travailleurs qui n’étaient pas admissibles auparavant de participer à un régime de pension.

Le coût des augmentations salariales sur cinq ans serait d’environ 55 millions de dollars par année, et de huit millions de plus pour les travailleurs occasionnels.

« Nous devons trouver un équilibre qui est avantageux pour tous les gens du Nouveau-Brunswick, a dit M. Higgs. Il s’agit d’augmentations équitables et raisonnables. Elles montrent l’engagement de la province envers ses travailleuses et ses travailleurs. Pendant que nous traversons le reste de la pandémie, nous continuerons d’être prudents avec l’argent des contribuables alors que nous travaillons en vue d’offrir un meilleur avenir. »