FREDERICTON (GNB) – La mise en œuvre des mesures prévues dans la Loi sur l’intervention en matière de violence entre partenaires intimes sera soutenue par un investissement de 900 000 dollars.

« Votre gouvernement reconnaît que la sécurité des femmes, et de tous les Néo-Brunswickois, est importante pour la santé des familles et des communautés », a déclaré, aujourd’hui, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Denis Landry, lors d’une visite au Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale. « Cet investissement appuiera la mise en œuvre d’un nouveau cadre visant à accroître la sécurité des victimes de violence entre partenaires intimes. Le cadre fournira de nouveaux outils, sous la forme de recours à court terme, qui peuvent constituer un premier pas vers des solutions permanentes. Ces mesures constituent un autre outil que nous mettons sur pied pour protéger les gens qui sont les plus vulnérables. »

La Loi sur l’intervention en matière de violence entre partenaires intimes, déposée l’hiver dernier, permet aux victimes de demander une ordonnance d’urgence auprès d’un fonctionnaire désigné pour obtenir des recours civils en fonction de leur situation. Ces recours peuvent comprendre l’occupation exclusive du domicile, la possession temporaire de biens personnels, des dispositions de non-communication, la garde temporaire des enfants, et la saisie des armes à feu.

M. Landry a indiqué que de nouvelles mesures législatives, qui devraient être déposées cette semaine, définiront le rôle des nouveaux fonctionnaires qui seront chargés d’entendre les demandes d’ordonnance d’intervention d’urgence prescrites par la loi. Ces fonctionnaires, appelés agents décisionnels d’urgence, seront disponibles 24 heures par jour, sept jours par semaine pour entendre les demandes.

« La création du poste d’agent décisionnel d’urgence est essentielle pour nous permettre de continuer à offrir des services essentiels aux victimes de violence entre partenaires intimes », a affirmé M. Landry.

« Le gouvernement provincial mérite des félicitations pour se dresser ainsi contre la violence entre partenaires intimes », a déclaré Linda Neilson, du Centre Muriel McQueen Fergusson. « Une fois en vigueur, la loi offrira rapidement aux familles et aux enfants de nouveaux recours d’urgence qui n’étaient pas disponibles auparavant dans la province. Ce sera particulièrement utile dans les cas où les victimes hésitent à se tourner vers le système de justice pénale pour obtenir de l’aide. »

Novembre est le Mois de la prévention de la violence familiale au Nouveau-Brunswick. De plus amples renseignements, y compris des ressources pour les victimes et des renseignements sur les endroits où l’on peut obtenir de l’aide, sont disponibles en ligne à gnb.ca/préventiondelaviolence ou sur le site Web de la campagne L’amour ne devrait pas blesser.