FREDERICTON (GNB) – Le rapport sur les résultats de la surveillance de la qualité de l’air en 2020 a été rendu public aujourd’hui. Il indique les progrès de la province en matière d’amélioration de la qualité de l’air.

Les nouvelles normes canadiennes de qualité de l’air ambiant pour le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote sont entrées en vigueur en 2020, et des dépassements ont été observés à 11 stations du Nouveau-Brunswick.

« Dans l’ensemble, nous avons une bonne qualité de l’air », a affirmé le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman. « Cependant, les nouvelles normes canadiennes pour le dioxyde de soufre mettent en évidence les secteurs où il existe des possibilités d’amélioration. »

Le réseau provincial comprend 10 stations de surveillance de la qualité de l’air et cinq stations de surveillance des pluies acides. De plus, l’agrément des grandes installations industrielles oblige les exploitants à participer à la surveillance de la qualité de l’air en vertu de la Loi sur l’assainissement de l’air. Pendant l’année de rapport 2020, 29 stations exploitées par les industries et équipées de 49 instruments étaient affectées à la surveillance continue des concentrations ambiantes de contaminants industriels dans les localités environnantes.

Les principaux polluants soumis à une surveillance comprennent le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, l’ozone troposphérique, les particules, le soufre réduit total et les composés organiques volatils. En ce qui concerne les normes provinciales, il y a eu six dépassements en 2020 par rapport à 12 en 2019. La plupart de ces dépassements ont été brefs et n’étaient pas liés entre eux.

« Dans le cadre des efforts du Nouveau-Brunswick pour améliorer continuellement la qualité de l’air, le rapport annuel de surveillance de la qualité de l’air constitue un mécanisme important permettant au public et aux intervenants de comprendre le rôle que joue notre gouvernement dans la gestion de l’air que nous respirons », a déclaré la présidente et directrice générale de l’Association pulmonaire du Nouveau-Brunswick, Melanie Langille.

La surveillance de la qualité de l’air au Nouveau-Brunswick relève d’un partenariat entre Environnement et Changement climatique Canada et le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux, en vertu de l’accord national sur la surveillance de la pollution atmosphérique.

Le rapport est disponible en ligne.

M. Crossman a indiqué que le ministère s’efforce d’analyser toutes les données et de compiler chaque rapport annuel sur la qualité de l’air dans l’année qui suit l’année sur laquelle porte le rapport. Cependant, en raison des défis liés à la pandémie, la publication du rapport actuel a été retardée.

Les données utilisées pour les rapports annuels sur la qualité de l’air se trouvent également en ligne sur le portail des données sur la qualité de l’air, qui permet au public de consulter des renseignements sur la qualité de l’air local en temps réel. Le portail présente des données de toutes les stations de surveillance de l’air ambiant de la province.