FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a dévoilé un plan d’action renouvelé sur les changements climatiques, aujourd’hui, ce qui aidera la province à s’adapter aux changements climatiques tout en dirigeant le Nouveau-Brunswick vers un avenir plus vert.

Notre voie vers la décarbonisation et la résilience aux changements climatiques s’appuie sur trois piliers : direction et responsabilité du gouvernement, réduction des émissions de gaz à effet de serre et préparation aux changements climatiques.

« Bien que nous ayons accompli beaucoup de choses dans le cadre de nos plans sur les changements climatiques précédents, il est clair que nous devons en faire davantage », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman. « Nous subissons déjà les répercussions des changements climatiques et nous devons agir maintenant. »

La province est en tête au pays en ce qui concerne la réduction des émissions depuis 2005, avec une baisse de 37 pour cent. Le gouvernement s’est engagé à atteindre, d’ici 2030, des niveaux inférieurs de 46 pour cent à ceux de 2005.

« Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick applaudit le renforcement de la responsabilisation que comporte ce plan d’action renouvelé sur les changements climatiques, notamment les cibles mesurables et les échéanciers », a affirmé la directrice du programme sur les changements climatiques et les solutions énergétiques du conseil, Louise Comeau. « Nous avons hâte de contribuer à une mise en œuvre réussie de ce plan au profit de toute la population du Nouveau-Brunswick. »

M. Crossman a indiqué que grâce au plan d’action renouvelé, la province se positionne pour attirer des investissements propres, créer de bons emplois et des possibilités pour les entreprises qui tirent profit des nouvelles technologies, et promouvoir le Nouveau-Brunswick en tant que carrefour vert grâce à la décarbonisation. Le gouvernement s’est engagé à atteindre son objectif de carboneutralité, c’est-à-dire retirer de l’atmosphère la même quantité de carbone qui est émise, d’ici 2050.

La transition vers la carboneutralité d’ici 2050 et une plus grande utilisation de l’énergie propre constitueront des enjeux de taille pour la province, qui devra répondre à ses besoins en énergie. M. Crossman a dit que le soutien du gouvernement fédéral continuera d’être essentiel si la province veut atteindre ses objectifs climatiques.

Le gouvernement s’engage à mettre en œuvre 14 des 30 mesures du plan d’action au cours des deux prochaines années. Ces mesures comprendront ce qui suit :

  • soutenir la transition vers un transport de marchandises sans émission par la mise en œuvre d’un programme incitatif et l’achèvement d’une stratégie de transport de marchandises sans émission;
  • fixer des objectifs clairs en matière d’efficacité électrique et des exigences en matière de rapports pour Énergie NB;
  • veiller à ce que les gens du Nouveau-Brunswick aient un accès équitable aux programmes d’efficacité énergétique grâce à des mécanismes de financement ou de paiement à long terme;
  • soutenir les commissions de services régionaux dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans régionaux de transport;
  • élaborer des normes de rendement pour que les systèmes de gestion des gaz d’enfouissement respectent les exigences relatives au captage accru du méthane et à la réduction des émissions; et
  • maintenir la biodiversité en publiant une liste des espèces sensibles au climat et établir un nouvel objectif pour les zones protégées.

Les 16 autres mesures, comme l’évaluation du stock de carbone des forêts et terres humides et la formation des personnes de métier aux compétences liées aux bâtiments écoénergétiques, prendront plus de deux ans à mettre en place.

La Loi sur les changements climatiques exige que le Plan d’action sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick soit revu tous les cinq ans.