FREDERICTON (GNB) – Le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance a rendu public le Programme d’immersion novateur du Nouveau-Brunswick, le cadre proposé pour les élèves qui commenceront la maternelle et la première année au cours de l’année scolaire 2023-2024. Le ministère sollicitera les commentaires sur le cadre lors de consultations cet hiver.

« Le but de ce nouveau programme est de s’assurer que tous les élèves reçoivent leur diplôme en ayant – au minimum – un niveau de français suffisant pour soutenir une conversation, tout en leur offrant des possibilités d’enrichissement et d’études avancées en français au niveau secondaire », a déclaré le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan. « Avec la formation en français langue seconde dans le secteur anglophone, moins de la moitié de nos diplômés du secondaire sont capables de tenir une conversation en français. »

Dès septembre, les élèves de la maternelle et de la première année passeront la moitié de leur journée à faire des activités d’apprentissage exploratoire en français afin d’acquérir de fortes compétences en littératie dans cette langue; et l’autre moitié de leur journée à apprendre en anglais des matières comme les mathématiques, la lecture et l’écriture.

Le cadre, qui permet des différences dans la prestation et qui tient compte de la démographie des communautés, vise à offrir aux élèves, tôt dans leur parcours scolaire, un enseignement de grande qualité à l’aide d’une approche équilibrée.

Selon la feuille de route proposée, les élèves du secteur anglophone continueraient d’avoir une demi-journée d’enseignement en anglais et une demi-journée en français pendant leurs années à l’école élémentaire.

« Nous voulons que les élèves pratiquent leur français au moyen d’activités d’apprentissage authentiques et fassent partie d’un environnement d’apprentissage du français motivant et amusant, a affirmé M. Hogan. En commençant en maternelle, les élèves commenceront plus tôt leur apprentissage de leur langue seconde, ce qui est conforme aux recherches selon lesquelles le plus tôt est le mieux. »

Les élèves de la sixième à la huitième année recevront un enseignement en anglais pendant 60 pour cent de leur journée et en français pendant 40 pour cent de leur journée. Cela comprend des expériences d’apprentissage plus enrichies selon les compétences et les intérêts des élèves. Ils recevront leur enseignement des mathématiques, de la lecture et de l’écriture en anglais.

« Alors que nous continuons à améliorer le cadre proposé, nous travaillerons avec des partenaires en vue d’explorer davantage de possibilités pour nos élèves du secondaire, ce qui pourrait comprendre un accès à des cours universitaires, à de l’apprentissage en ligne, à des possibilités d’apprentissage expérientiel ou à des stages coopératifs, que ce soit en personne ou en mode virtuel », a dit M. Hogan.

Le cadre proposé a été élaboré à partir de discussions avec des experts, des enseignants et des élèves ainsi que d’un examen minutieux de rapports, de recherches et de plusieurs sites prototypes.

Dans le cadre de la dernière étape du processus de consultation, qui a commencé en mars 2021, des consultations publiques commenceront immédiatement par l’entremise d’un sondage en ligne. Une série de consultations virtuelles et de consultations en personne auront aussi lieu en janvier sur le cadre proposé. Les séances de consultation en personne auront lieu de 18 h 30 à 20 h 30 aux dates et aux endroits suivants :

  • le 17 janvier, à Bathurst;
  • le 19 janvier, à Moncton;
  • le 24 janvier, à Saint John; et
  • le 25 janvier, à Fredericton.

Les séances virtuelles auront lieu le 31 janvier et le 2 février.

De plus amples renseignements seront bientôt disponibles en ligne et communiqués directement aux écoles et aux familles par les districts avant la tenue de ces consultations.

À l’automne, les élèves de la deuxième à la 12e année qui étaient déjà inscrits aux programmes Anglais principal, Immersion française ou à l’initiative de possibilités d’apprentissage des langues, poursuivront leur parcours actuel.

En plus de la formation en français langue seconde, le cadre proposé veut répondre aux préoccupations concernant la composition des classes et les déséquilibres entre les groupes d’élèves du secteur anglophone.

« Bâtir un système éducatif de classe mondiale visant à permettre aux élèves d’atteindre leur plein potentiel constitue une priorité du gouvernement, a indiqué M. Hogan. Notre nouveau cadre s’éloignera d’un système qui divise les élèves en deux parcours distincts et bâtira un système où chaque élève est appuyé, peu importe où il vit, selon ses préférences d’apprentissage. »

Les renseignements sur le cadre proposé et la façon de participer aux consultations se trouvent sur le site Web L’apprentissage de la langue française en évolution.