FREDERICTON (GNB) – Le projet de loi constituant une étape importante dans la modernisation des efforts du gouvernement en vue d’assurer le bien-être des jeunes a reçu l’appui unanime de tous les députés aujourd’hui.

« La Loi sur le bien-être des enfants et des jeunes établit des dispositions distinctes pour les enfants et les jeunes afin de mieux les protéger, de fournir des services de soutien améliorés aux enfants ayant un handicap et d'améliorer le processus d'adoption », a déclaré le ministre du Développement social, Bruce Fitch. « La nouvelle loi met l’accent sur les intérêts, la protection, la participation et le bien-être des enfants et des jeunes, ainsi que sur la santé et le bien-être des familles. Elle reconnaît la nature critique de la détection et de l'intervention précoces dans les cas où le bien-être d'un enfant ou d’un jeune peut être menacé. »

L'approche globale de la nouvelle loi est centrée sur l'enfant plutôt que sur les parents. Elle tient davantage compte des points de vue et des préférences de l’enfant ou du jeune dans la prise de décision. Les enfants et les jeunes seront encouragés à s'exprimer, en fonction de leur âge et de leur maturité.

De plus, des services supplémentaires seront offerts aux jeunes adultes âgés de 19 à 25 ans.

À la suite de témoignages présentés cette semaine à l'Assemblée législative par des groupes de défense, le gouvernement provincial a présenté huit modifications au projet de loi afin de répondre aux préoccupations liées aux droits de l’enfant, à la voix de l’enfant dans la prise de décisions et au placement des enfants et des jeunes. Les modifications reconnaissent également que les enfants et les jeunes autochtones ont droit à la prestation de services en temps opportun.

M. Fitch a indiqué que la consultation a été un élément important dans l’élaboration de la nouvelle loi, y compris un document de travail, un sondage en ligne et des séances de mobilisation avec des intervenants voués à la défense des enfants tels que le défenseur des enfants et des jeunes, les deux facultés de travail social de la province et les organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations.

« Plus important encore, cette nouvelle loi comprend un mécanisme de révision cinq ans après la proclamation et à tous les sept ans par la suite, a affirmé M. Fitch. Cela fournira, sur une base régulière, la possibilité d’apporter les changements nécessaires. »

Le ministère du Développement social a entrepris l’élaboration de la réglementation destinée à appuyer la loi. Cette étape comprendra un processus de consultation, qui devrait être complété d’ici la fin de l'année ou au début de 2023.

« Comme ce fut le cas avec la nouvelle loi, nous avons l'intention de prendre le temps nécessaire pour élaborer la meilleure réglementation possible pour guider les soins et le soutien qui doivent être fournis à nos enfants et à nos jeunes, a dit M. Fitch. Les enfants et les jeunes comptent parmi les membres les plus vulnérables de notre population. Nous devons continuer à nous efforcer de fournir les meilleurs services et programmes possibles pour répondre à leurs besoins. »