Gouvernement du Nouveau-Brunswick
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Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (également appelé « grippe aviaire »), sous-type H5N1, a été détecté pour la première fois chez des oiseaux sauvages au Canada en décembre 2021 à Terre-Neuve-et-Labrador et a depuis été détecté dans toutes les provinces et tous les territoires canadiens.

La grippe aviaire est une maladie virale très contagieuse qui touche diverses espèces d’oiseaux, notamment la sauvagine, les oiseaux de proie, les oiseaux chanteurs et la volaille. Il existe diverses souches de la grippe aviaire, dont celles qui manifestent peu ou pas de symptômes (faiblement pathogènes) et celles qui causent des symptômes graves et qui entraînent des taux de mortalité élevés (hautement pathogènes). Les oiseaux sauvages, en particulier la sauvagine et d’autres oiseaux aquatiques, sont les réservoirs naturels de toutes les souches de virus de l’influenza aviaire et jouent un rôle important dans la prévalence et la propagation. Par conséquent, tout devrait être mis en œuvre pour limiter l'exposition aux oiseaux sauvages malades, blessés ou morts.

Les animaux sauvages, y compris les oiseaux, peuvent mourir de divers phénomènes naturels, et tous les oiseaux morts ne sont pas nécessairement victimes de l’influenza aviaire. En règle générale, la population doit être avisée de ne pas manipuler d'oiseaux sauvages vivants ou morts. Si le contact avec des oiseaux sauvages est inévitable, l’Agence de la santé publique du Canada recommande de porter des gants ou d’utiliser un sac en plastique doublé et d’éviter tout contact avec le sang, les liquides corporels et les excréments. Il faut ensuite se laver soigneusement les mains avec du savon et de l’eau chaude.

Toute personne qui a manipulé des oiseaux sauvages et qui a développé par la suite des symptômes semblables à la grippe doit informer son fournisseur de soins de santé qu’elle a eu un contact direct avec des oiseaux sauvages.

Si vous trouvez la carcasse d’un oiseau sauvage mort, il existe plusieurs options pour l’éliminer :

  1. Si l’oiseau mort se trouve dans la forêt ou dans la nature, la carcasse peut être laissée sur le terrain pour permettre la décomposition naturelle ou l’élimination par les espèces détritivores.  
     
  2. La carcasse de l’oiseau peut être enterrée sur place à une profondeur minimale de 20 cm à l’aide d’une pelle.
      
  3. La carcasse de l’oiseau peut être emballée deux fois dans des sacs en plastique et placée dans les ordures ménagères ordinaires.

Si vous trouvez cinq (5) oiseaux morts ou plus en un seul endroit, veuillez communiquer avec le bureau le plus proche du ministère des Ressources naturelles et Développement de l’énergie.

Pour obtenir des conseils généraux sur la manipulation des oiseaux et la sécurité alimentaire à l’intention du grand public, dont les chasseurs, les bagueurs d’oiseaux, les aviculteurs et les centres de réadaptation des espèces sauvages, veuillez visiter le site Web de l’Agence de santé publique du Canada.