FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial prend des mesures supplémentaires pour protéger la faune du Nouveau-Brunswick au moyen d’une première détermination réalisée par comité d’experts quant à la situation d’une espèce en péril.

Le Comité sur la situation des espèces en péril a classé l’hirondelle de rivage (Riparia riparia), un petit oiseau chanteur insectivore, comme étant en voie de disparition au Nouveau-Brunswick. Cet oiseau a été classé parmi les espèces menacées à l’échelle nationale en 2013 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

« Reconnaître la situation d’une espèce en péril est une étape importante pour assurer sa protection », a déclaré le ministre des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, Mike Holland. « La préservation de notre faune précieuse, y compris l’hirondelle de rivage, et de son habitat pour les générations à venir fait partie de nos principales priorités. »

Le comité est composé d’un éventail de spécialistes des sciences et des connaissances traditionnelles autochtones relatives à la conservation des espèces sauvages. Son rôle est d’examiner les rapports de situation sur des espèces qui pourraient être en péril. Après avoir validé le rapport, il classera l’espèce dans l’une des catégories suivantes : disparue, en voie de disparition, menacée, préoccupante, non en péril, ou données insuffisantes.

« Nous prenons très au sérieux les questions relatives aux espèces en péril, a affirmé M. Holland. Presque chaque jour, notre ministère tient compte des exigences relatives aux espèces en péril lors de l’examen des demandes de permis, des propositions d’aménagement et des projets enregistrés pour une évaluation d’impact sur l’environnement. Les projets sont régulièrement modifiés pour tenir compte des conditions imposées aux promoteurs afin de protéger les espèces en péril. »

Le comité utilise les meilleurs renseignements disponibles pour déterminer la situation biologique d’une espèce sauvage, y compris les connaissances scientifiques, communautaires et traditionnelles autochtones. À l’occasion, le comité peut être invité à exprimer son point de vue, donner des conseils et fournir une expertise concernant l’évaluation biologique des espèces en péril dans la province.

Le ministère mène présentement plusieurs initiatives qui pourraient améliorer la conservation des espèces en péril. L’initiative Patrimoine naturel vise à conserver en permanence 10 pour cent des terres et de l’eau douce de la province, y compris des habitats essentiels aux espèces en péril prioritaires. De plus, les gouvernements provincial et fédéral ont reconnu la vallée de la rivière Wolastoq / Saint-Jean comme l’un des 11 endroits prioritaires au Canada pour la mise en œuvre de mesures de conservation axées sur de multiples espèces et sur les écosystèmes.