Gouvernement du Nouveau-Brunswick
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Espèces indigènes préoccupantes

Il y a des insectes et des maladies des plantes dans le monde entier. Ils ont évolué dans une diversité d’habitats, notamment dans les forêts tempérées de l’Amérique du Nord. Dans les écosystèmes forestiers, ils remplissent diverses fonctions allant de la pollinisation des plantes à la décomposition des arbres.

On estime qu’il existe à l’heure actuelle plus de cinq millions d’espèces dans le monde, dont plus d’un million ont été identifiées. Nos forêts canadiennes hébergent environ 55 000 espèces. Rares sont les ravageurs forestiers importants et ceux qui le sont varient d’une province à l’autre en fonction du type de forêt et des écorégions. Voici quelques-unes des espèces indigènes que le ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie (MRNDE) surveille activement :

  • Tordeuse des bourgeons de l'épinette
  • Arpenteuse de la pruche
  • Dendroctone de l’épinette
  • Charançon du pin blanc
  • Tenthrède de l'épinette
  • Mineuse des feuilles de thuya

Les pathogènes sont des organismes qui causent des maladies à leur hôte, notamment des champignons, des virus et des bactéries. Ils peuvent être propagés d’arbre en arbre par des animaux tels que des oiseaux, se déplacer dans l’air ou l’eau, ou même se répandre sur nos bottes pendant que nous marchons dans la forêt. Les pathogènes peuvent être difficiles à repérer; il faut souvent des microscopes ou des tests génétiques pour confirmer les espèces. Bon nombre de ces organismes peuvent rester dormants ou persister à de faibles niveaux jusqu’à ce que les conditions soient favorables pour une propagation rapide. Les conditions sont souvent environnementales et difficiles à prédire, de sorte qu’il est difficile d’évaluer les conditions risquées. Voici certains pathogènes ordinaires figurant sur notre liste de surveillance :

  • Armillaire spp.
  • Rouille suisse, rouille et brûlures des aiguilles

 

Espèces non indigènes préoccupantes

Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, le risque d’introduire des ravageurs non indigènes est accru. Certains de ces ravageurs peuvent poser une menace directe pour nos écosystèmes forestiers et naturels. Les questions de santé et de quarantaine des plantes jouent un rôle grandissant dans le commerce international, mais elles constituent aussi une menace indirecte pour l’exportation et le transport intérieur des produits forestiers.

Le Nouveau-Brunswick compte de nombreuses voies d’entrée potentielles. Étant donné que nous avons des frontières communes avec trois provinces et l’État du Maine, et que Saint John est un grand port d’escale pour les porte-conteneurs, nous sommes manifestement un corridor de transport. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est la principale agence chargée de surveiller et de réglementer les espèces invasives au Canada. Par conséquent, son rôle consiste à surveiller l’importation éventuelle de ravageurs nuisibles par ces voies, et de repérer et réglementer les nouvelles introductions. On trouve sur le site Web de l’ACIA une liste des espèces et des zones réglementées ainsi que des matériaux qu’il est interdit de déplacer de ces zones réglementées (p. ex. bois d’allumage).

Le MRNDE a aidé l’ACIA avec la surveillance et les communications, et a dans certains cas pris les devants pour surveiller dans les zones réglementées les espèces particulièrement préoccupantes pour la province. Voici certaines des espèces que nous surveillons actuellement :

  • Agrile du frêne
  • Cul-brun
  • Puceron lanigère de la pruche
  • Longicorne brun de l'épinette
  • Flétrissement du chêne
  • Spongieuse asiatique