FREDERICTON (GNB) – La juge Yvette Finn et John McLaughlin ont été nommés commissaires pour entreprendre une révision de la Loi sur les langues officielles.

« Je suis très reconnaissant que ces deux personnes hautement respectées et accomplies aient accepté de se mobiliser et qu’ils aient accepté ce mandat. Ils ont tous deux une profonde compréhension de notre province », a déclaré le premier ministre, Blaine Higgs. « Je suis convaincu que l’expérience, l’expertise et les connaissances de ces deux personnes dans leurs domaines respectifs, notamment le droit et l’éducation, seront la clé du succès de cette révision. »

« Tout au long de leur carrière, ils ont fait preuve de leadership axé sur la collaboration et d’une volonté d’écouter et de nouer des liens avec les autres. Ce sont des atouts essentiels qui leur seront très utiles pour remplir les mandats qui leur sont confiés, a affirmé M. Higgs. Nous avons tellement de choses en tant que province, lorsque nous nous unissons, nous sommes un exemple pour tout le Canada, et je sais que cet exercice nous rendra plus forts. »

Mme Finn a occupé un poste de professeur à l’Université de Moncton dans les années 1970 avant d’entreprendre des études en droit à l’Université de Moncton et être admise au Barreau du Nouveau-Brunswick en janvier 1982. Elle a été nommée à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick en 1999 et y est juge surnuméraire depuis 2017. Au cours de sa carrière, elle a aussi rempli les fonctions de présidente du comité de formation des juges de la Cour provinciale et vice-présidente du comité national de formation de l’Association canadienne des juges de cour provinciale. Mme Finn a aussi initié un programme national de formation en français et en anglais aux juges de nomination provinciale de l’ensemble du Canada. Elle a été très impliquée dans les associations acadiennes en tant que présidente de la Société nationale de l’Acadie, de la Société des jeux de l’Acadie et présidente fondatrice de la Fondation des Jeux de l’Acadie.

M. McLaughlin est un sous-ministre à la retraite du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (secteur anglophone). Il est actuellement PDG d’Atlantic Education International. Éducateur de carrière, il a une formation en alphabétisation et en leadership pédagogique. Il a été directeur général d’écoles dans le nord du Nouveau-Brunswick. Au cours des dernières années, il a représenté le Canada, par l’entremise du Conseil des ministres de l’éducation du Canada, au sein de deux comités internationaux en éducation de l’OCDE : le Centre d’études et de recherches internationales, et le Comité des politiques d’éducation, où il a siégé à titre de vice-président. Étant l’un des architectes du Cadre pancanadien pour les compétences globales de la maternelle à la 12e année, il a représenté le Canada à des discussions de haut niveau au sujet de l’avenir de l’éducation aux Nations unies à New York et à l’UNESCO à Paris.

Les deux commissaires ont deux mandats complémentaires. Le premier est de superviser le processus de révision, de consulter le public et les intervenants clés, d’examiner les suggestions et les recommandations formulées au cours du processus, et de présenter un rapport final accompagné de recommandations au gouvernement. Comme l’exigent les dispositions de la Loi sur les langues officielles, la révision doit être terminée d’ici le 31 décembre 2021. Le rapport final sera un document public.

En plus de la révision officielle de la Loi sur les langues officielles, les commissaires ont été chargés de trouver des manières d’améliorer l’accès aux deux langues officielles pour tous les gens du Nouveau-Brunswick. Présentement, moins de 50 pour cent des élèves du système scolaire anglophone qui terminent leurs études secondaires ont la capacité de parler anglais et français. M. Higgs a dit que les nouvelles technologies ainsi que les défis croissants en matière de main-d’œuvre causés par l’émigration exercent des pressions sur la capacité de la province à pouvoir continuer d’offrir des services de haute qualité dans les deux langues officielles. Les commissaires aborderont ces préoccupations, ainsi que d’autres questions liées à la langue.

Conformément aux lignes directrices liées à la COVID-19, les personnes et les intervenants pourront participer à ce processus par la poste ou par voie électronique et au moyen de présentations officielles en mode virtuel.

Un portail en ligne sera disponible au cours des semaines à venir. Les gens du Nouveau-Brunswick pourront le consulter pour obtenir plus de renseignements et soumettre leurs suggestions et recommandations.