FREDERICTON (GNB) – Les gouvernements provincial et fédéral ont créé un nouveau programme de développement en vertu du Partenariat canadien pour l'agriculture afin de soutenir les Premières Nations qui veulent participer au secteur agricole et agroalimentaire.

« Ce programme a été créé dans le cadre de nos efforts de mobilisation auprès des communautés des Premières Nations », a déclaré le ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Ross Wetmore. « Notre objectif est d’améliorer l’accès à la nourriture, de promouvoir de nouvelles possibilités et d’accroître la participation des peuples autochtones au secteur de l’agriculture. Ce programme est un bel exemple de la façon dont nous stimulons le secteur privé et contribuons au dynamisme et à la viabilité des communautés. »

Le Programme de développement de l’agriculture autochtone est ouvert aux communautés, aux membres et aux organismes des Premières Nations qui souhaitent pratiquer l’agriculture et contribuer au développement agricole dans la province.

« Ce programme est une étape importante vers la participation des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick au secteur agroalimentaire », a dit le ministre des Affaires autochtones, Jake Stewart. « Grâce à ce type de soutien, les communautés des Premières Nations auront de nouvelles occasions de participer aux activités agricoles, d’assurer la gestion de la production et de contribuer à notre économie. »

Les demandes peuvent déjà être envoyées au titre du programme. Les lignes directrices et les formulaires de demande sont disponibles en ligne.

« Cette collaboration conjointe entre les gouvernements fédéral et provincial permettra de partager des connaissances agricoles et d’améliorer la viabilité et la rentabilité du secteur agricole », a déclaré le ministre fédéral des Services aux Autochtones, Marc Miller. « Le Partenariat canadien pour l’agriculture offrira des ressources supplémentaires aux Autochtones du Nouveau-Brunswick afin d’appuyer leur participation en agriculture, ce qui permettra de contribuer de façon positive au développement économique de la province. »

Les personnes et les organismes retenus recevront de l’aide pour dresser des plans d’affaires viables et gérer leurs finances ainsi que les coûts de production. Des fonds sont également offerts aux organismes autochtones qui veulent évaluer leur capacité concurrentielle ou obtenir de la formation en ce qui a trait à leurs activités agricoles.

« Il y a d’excellentes perspectives économiques dans l’industrie agricole, et grâce à ce programme, notre gouvernement aide les entrepreneurs autochtones à saisir ces occasions », a affirmé la ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. « En plus de créer des emplois et de stimuler les économies locales, la participation des peuples autochtones au secteur agricole permettra de rendre nos systèmes alimentaires résilients à long terme et de mettre dans nos assiettes des aliments de qualité supérieure qui sont produits localement. »

Les demandeurs sont encouragés à présenter une demande au titre de tous les programmes du Partenariat canadien pour l'agriculture pour obtenir du financement.

Conclu en 2018, ce partenariat national prévoit un investissement quinquennal de trois milliards de dollars des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui vise à renforcer le secteur agricole et agroalimentaire au pays, en plus de favoriser l’innovation, la croissance et la prospérité continues. Le financement sera consacré aux programmes et aux services simples et faciles d’accès, ainsi qu’aux projets d’amélioration visant à aider les producteurs à gérer leurs exploitations agricoles. Le nouveau programme pour les Premières Nations tire son financement du budget existant du partenariat.

« Ce nouveau programme destiné aux peuples autochtones est un pas dans la bonne direction pour créer plus de possibilités pour les Premières Nations dans le secteur agricole », a dit le chef de la Première Nation de Tobique, Ross Perley. « Nous nous réjouissons de ce progrès, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous avons hâte de travailler avec nos partenaires afin d’accroître la participation des Autochtones dans le secteur agricole et d’améliorer notre sécurité alimentaire. »