FREDERICTON (GNB) – À la suite d’une entente conclue entre les Passamaquoddy et le gouvernement provincial, il y aura une chasse à l’original spéciale cette année durant le mois de novembre.

« Dans un esprit de paix et d’amitié, et dans le respect de la relation existante entre les Passamaquoddy et la Couronne, nous facilitons cette chasse à l’original », a déclaré le président du Conseil du Trésor, Roger Melanson, qui est également ministre responsable des Affaires autochtones.

Les Passamaquoddy sont signataires des traités de paix et d’amitié au Nouveau-Brunswick.

M. Melanson et le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet, ont signé une entente avec Sakom (chef) Hugh Akagi et la Nation des Peskotomuhkati à Skutik, ce qui a permis d’entamer des négociations officielles avec le gouvernement fédéral en juillet.

« En reconnaissance de l’engagement que nous avons tous à l’égard de la conservation, et comme la chasse à l’orignal de 2017 au Nouveau-Brunswick s’est déroulée sans la participation des Peskotomuhkati, ou Passamaquoddy, nous avons convenu qu’il serait possible de répondre aux besoins de leur communauté cette année en permettant la récolte de sept orignaux », a affirmé M. Doucet.

Après la chasse à l’orignal, qui se déroule du 1er au 30 novembre dans les zones d’aménagement pour la faune 15 et 20, les renseignements sur la récolte seront partagés afin d’être incorporés aux modèles de la population d’orignaux.

« Nous exercerons ce droit issu des traités en respectant les meilleurs principes de conservation pour préserver une bonne population d’orignaux dans l’ensemble de notre territoire, a dit M. Akagi. Nous sommes ravis de pouvoir exercer nos responsabilités et droits traditionnels, qui sont tellement importants pour notre expérience continue en tant que peuple. La récolte commune est une caractéristique déterminante des Peskotomuhkati, et elle a permis à notre peuple de mener une existence saine pendant des milliers d’années. »

Aux fins de conservation, les chasseurs doivent diviser leur récolte de façon aussi égale que possible entre les deux zones.