FREDERICTON (GNB) – Le Nouveau-Brunswick envoie une délégation à la deuxième table ronde nationale sur les femmes et les jeunes filles autochtones disparues ou assassinées qui aura lieu à Winnipeg du 24 au 26 février.

Le ministre responsable des Affaires autochtones, Ed Doherty, dirigera la délégation.

« Je suis honoré de me joindre de nouveau aux organisations autochtones nationales, aux représentants des gouvernements provinciaux et fédéral, ainsi qu’aux membres de la famille des femmes et des jeunes filles autochtones disparues ou assassinées de partout au pays dans le cadre de cet événement important, a déclaré M. Doherty. Ce sera l’occasion d’entendre directement les propos des membres des familles, d’engager des discussions sur les moyens de réaliser des progrès et de collaborer pour trouver des solutions en vue de réduire la violence faite aux femmes et aux filles autochtones. »

Des dirigeantes autochtones de la province, des membres de la famille des femmes et des jeunes filles autochtones disparues ou assassinées des Premières Nations d’Elsipogtog, de St. Mary’s et d’Esgenoôpetitj, ainsi que des représentants du gouvernement provincial accompagneront M. Doherty.

« Il est impératif de faire participer les communautés des Premières Nations et les Autochtones à un dialogue ouvert sur le problème des femmes et des jeunes filles autochtones disparues ou assassinées », a affirmé la chef de la Première Nation de St. Mary’s, Candice Paul. « Je suis honorée de faire partie de la délégation qui représentera le Nouveau-Brunswick dans le cadre des travaux portant sur cette question. J’espère que nous pourrons attirer plus d’attention sur cette crise et renouveler notre collaboration pour susciter des changements. »

La table ronde mettra l’accent sur la prévention et la sensibilisation, la sécurité communautaire, ainsi que sur les mesures policières et les interventions du système de justice.

Les tables rondes nationales découlent d’un engagement pris en août 2014 par les organisations autochtones nationales et les premiers ministres, qui se sont engagés à tenir des discussions ciblées pour atteindre les objectifs fixés afin de prévenir et de contrer la violence faite aux femmes et aux filles autochtones.

« Les filles et les femmes autochtones sont presque trois fois plus susceptibles que les femmes non autochtones de déclarer avoir été victimes d’un crime violent, a dit M. Doherty. Il s’agit d’un problème majeur qui a des répercussions sur les communautés et les familles autochtones de partout au Nouveau-Brunswick. Nous sommes heureux de pouvoir travailler ensemble afin d'améliorer la qualité de vie des femmes et des filles autochtones. »