FREDERICTON (GNB) – Le ministre des Services gouvernementaux, Ed Doherty, qui est également ministre responsable des Affaires autochtones, est à la tête d’une délégation de représentants du Nouveau-Brunswick qui se rendra à Ottawa afin de participer à une table ronde nationale sur la violence contre les femmes et filles autochtones le 27 février.

« Ce sera l’occasion de favoriser la discussion et la collaboration pour tenter de remédier à la question des femmes autochtones disparues ou assassinées et de réduire de façon générale la violence faite aux femmes et aux filles autochtones, a déclaré M. Doherty. Je serai accompagné par une délégation de dirigeants autochtones, de responsables de groupes de défense des femmes et de représentants du gouvernement. »

La délégation est composée des personnes suivantes :

  • Patrick Francis, sous-ministre des Affaires autochtones;
  • Norma Dubé, sous-ministre adjointe de la Direction de l’égalité des femmes;
  • Rebecca Knockwood, chef de la Première Nation de Fort Folly;
  • Candice Paul, chef de la Première Nation de Saint Mary’s;
  • Shelley Germain, directrice générale de la maison de transition Gignoo;
  • personnel de l’Assemblée des chefs des Premières Nations du Nouveau-Brunswick;
  • Kim Nash-McKinley, coprésidente du forum de concertation Les voix des femmes du Nouveau-Brunswick; et
  • Sharlene Paul, présidente de la Indigenous Women's Association of the Maliseet and Mi'Kmaq Territories.

« Les filles et les femmes autochtones sont trois fois plus aptes à déclarer avoir été victimes d’un crime violent que les femmes non autochtones, a affirmé Mme Knockwood. Il s’agit d’un enjeu majeur nécessitant une intervention coordonnée de la part de tous les ordres de gouvernement qui doit être dirigée par les Premières Nations. Il est nécessaire de mobiliser les communautés des Premières Nations et d'encourager un dialogue ouvert avec la population en général. Je suis honorée de faire partie de la délégation qui représentera le Nouveau-Brunswick dans le cadre des travaux visant à remédier à cet enjeu, et j’espère que nous pourrons attirer l’attention sur cette crise et renforcer la collaboration pour la mise en œuvre de changements. »

La table ronde nationale découle d’un engagement pris en août 2014 par les organisations autochtones nationales et les premiers ministres provinciaux, qui se sont engagés à tenir des discussions ciblées pour atteindre les objectifs fixés afin de prévenir et de contrer la violence faite aux femmes et aux filles autochtones.

« La violence contre les femmes et les filles autochtones touche les familles et les communautés autochtones dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick, a dit M. Doherty. Nous sommes heureux de pouvoir travailler ensemble pour créer les conditions qui permettront d’améliorer la qualité de vie des femmes et des filles autochtones au Nouveau-Brunswick et partout au pays. »

Un document d’information sur la violence faite aux femmes et aux filles autochtones est disponible en ligne.