TRACADIE (GNB) – Vingt producteurs locaux ont reçu une offre de location en vue de développer une culture de bleuets sauvages dans l’ancien champ de tir de Tracadie à la suite d’une demande de propositions. Environ 11 pour cent de la superficie de l’ancien champ de tir servira à la culture de bleuets sauvages.

« Notre gouvernement est heureux de collaborer avec les producteurs de la région pour stimuler l’économie locale », a déclaré la ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Margaret Johnson. « Nous sommes chanceux, car les bleuets sauvages poussent naturellement dans le nord-est de la province. Nous avons hâte de développer la culture responsable de bleuets sauvages sur le champ de tir. La conservation étant une grande priorité, des corridors fauniques forestiers seront aménagés dans les zones ciblées, et des zones tampons plus larges que celles requises seront instaurées autour des cours d’eau et des routes. Lorsqu’il sera achevé, ce projet pourra certainement servir de modèle pour la production durable de bleuets sauvages en Amérique du Nord. »

Environ 70 pour cent de la production de bleuets sauvages de la province est réalisée dans la Péninsule acadienne. Selon une évaluation de l’impact économique menée pour Bleuets NB, le nord-est de la province devrait générer plus de 610 millions $ en activité économique grâce au développement de la culture du bleuet sauvage au cours des 12 prochaines années.

« Le développement est important pour nous et pour notre communauté », a affirmé le propriétaire de Services agricoles Savoie Ltée, Bernard Savoie. « La Péninsule acadienne devrait être fière d’avoir une ressource aussi précieuse. Nous voulons que nos enfants restent dans notre communauté. Nous leur offrons justement cette possibilité. »

Le bleuet sauvage est le deuxième produit horticole en importance dans la province. Sur une période de cinq ans, les recettes monétaires agricoles associées au secteur se sont élevées à 40,4 millions $.

« Le Nouveau-Brunswick est l’un des seuls cinq endroits au monde où les bleuets sauvages sont cultivés et mis en marché. C’est un avantage naturel de notre province », a dit le directeur général de Bleuets NB, Donald Arseneault. « Les exploitations de bleuets sauvages, qui constituent une industrie majeure dans la région du nord-est du Nouveau-Brunswick, permettent de soutenir l’emploi et les revenus et de générer des dépenses dans l’économie locale, ce qui, en retour, aide à relever les niveaux de revenu de nos communautés locales. Nous félicitons les cultivateurs locaux qui ont reçu une lettre d’offre de location, et nous avons hâte d’entamer une collaboration avec eux et le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour faire avancer le projet. »