SASKATOON (GNB) – La ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Margaret Johnson, et ses homologues fédérale, provinciaux et territoriaux ont conclu une entente en principe sur le Partenariat canadien pour une agriculture durable, dans le cadre de leur réunion annuelle à Saskatoon. Cette nouvelle entente sur cinq ans s’appuie sur l’actuel Partenariat canadien pour l’agriculture et entrera en vigueur le 1er avril 2023.

« Je suis heureuse que nous ayons réussi à nous réunir et à nous entendre sur des questions qui profiteront à notre secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire, a déclaré Mme Johnson. Le secteur agricole représente une partie importante de l’économie du Nouveau-Brunswick. Le nouveau cadre vise à faire de nos producteurs et transformateurs agroalimentaires – ainsi que d’autres acteurs du secteur – des chefs de file en matière d’agriculture durable et à donner les moyens à notre secteur d’être compétitif à l’échelle mondiale. »

La nouvelle entente comprend de nouveaux investissements de l’ordre de 500 millions $, ce qui représente une augmentation de 25 pour cent de la portion à coûts partagés du partenariat. Les ministres se sont entendus sur le Programme des paysages agricoles résilients, un programme de 250 millions $ à coûts partagés qui soutient les biens et services écologiques fournis par le secteur agricole. Tout au long de l’entente, les ministres ont convenu de mettre en œuvre de nouvelles mesures aux programmes de gestion des risques de l’entreprise pour les rendre plus rapides, équitables et faciles à comprendre, et pour mieux protéger les producteurs face aux effets des changements climatiques. Les ministres continueront de collaborer avec les producteurs pour s’assurer qu’ils disposent d’une série de programmes qui répondent à leurs besoins lorsqu’ils sont confrontés à des situations difficiles.

L’entente comprend d’autres éléments comme établir des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, augmenter la compétitivité, les revenus et les exportations du secteur, et accroître la participation des femmes, des jeunes et des Autochtones. On mettra aussi l’accent sur les façons de mieux mesurer les retombées des investissements de l’entente.

« La voie à suivre puise dans les forces et la diversité régionales pour relever le défi des changements climatiques, soutenir les producteurs canadiens, ouvrir de nouveaux marchés et répondre aux attentes des consommateurs au pays et à l’étranger », a affirmé la ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. « Nos discussions de cette semaine et nos plans futurs s’appuieront sur l’excellent travail déjà accompli par les producteurs agricoles et les transformateurs. Notre vision ambitieuse, notre esprit de collaboration et nos investissements supplémentaires à venir aideront le secteur à aller encore plus loin. »

L’entente, qui devra être approuvée par chacun des gouvernements, vise à faire progresser les cinq priorités convenues dans l’Énoncé de Guelph.

Les ministres ont également discuté d’autres questions, comme la possibilité qu’a notre pays de nourrir les Canadiens et le reste du monde grâce à une vision et à un leadership à l’échelle mondiale. Ils ont aussi discuté d’accès aux marchés; des chaînes d’approvisionnement alimentaire; des enjeux commerciaux; des façons d’aider à maximiser la contribution du Canada à l’approvisionnement alimentaire mondial; de la prévention de la peste porcine africaine et de la préparation face à une éventuelle éclosion; de la main-d’œuvre et du travail en cours sur une stratégie nationale sur la main-d’œuvre agricole ainsi que des priorités en matière de réglementation; et du commerce interprovincial.

Les ministres ont soulevé l’importance de la santé des populations d’abeilles pour l’économie du Canada et l’environnement. Les ministres se sont entendus pour travailler ensemble en vue de prendre des décisions fondées sur la science à propos de l’importation sécuritaire d’abeilles mellifères. Les ministres ont également noté la collaboration en cours entre l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le secteur bovin en vue de réaliser une analyse des risques qui découleraient d’un changement potentiel des mesures de contrôle liées à l’encéphalopathie bovine spongiforme.

Les ministres ont discuté des progrès réalisés sur un code de conduite des détaillants en alimentation et des fournisseurs, et ils ont pu assister à une présentation du comité directeur de l’industrie à ce sujet. Ils ont encouragé l’industrie à présenter un code complet d’ici novembre.

La prochaine réunion annuelle des ministres aura lieu à Fredericton en juillet 2023.