FREDERICTON (GNB) – Un nouveau protocole d’entente a été signé par les ministres responsables de l’aquaculture des provinces de l’Atlantique en vue de continuer à collaborer au développement et à la croissance responsables du secteur.

Ce protocole d’entente vient en prolonger un précédent qui avait été signé en 2008.

« Le Nouveau-Brunswick est fier de poursuivre sa relation de collaboration avec nos homologues de l’Atlantique pour encourager la croissance des secteurs de l’aquaculture dans nos provinces », a déclaré la ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Margaret Johnson. « Ce partenariat renforce notre engagement collectif à harmoniser les règlements, les politiques et les normes de nos provinces, et à améliorer le contexte législatif. Ce travail fournira à l’industrie un cadre de fonctionnement clair, prévisible et cohérent. Il favorisera également un environnement propice à la croissance grâce à la mise en œuvre de solides mesures de protection relatives à l’environnement, à la santé des animaux aquatiques et à l’habitat. »

La coopération entre les provinces et l’industrie de l’aquaculture a permis d’améliorer la lutte contre les parasites, d’adopter des pratiques plus durables sur le plan environnemental, d’améliorer la santé des animaux aquatiques, et de renforcer les politiques visant à guider l’utilisation des ressources marines et des ressources d’eau douce. Cette collaboration accrue permettra aussi de procéder à une plus grande harmonisation des règlements et des politiques entre les provinces, ce qui permettra à l’industrie et au grand public de savoir clairement ce qui est requis.

« En cette période où la sécurité alimentaire est particulièrement importante, il est bon de voir que notre industrie aquacole a connu une croissance régulière et qu’elle est en bonne position pour connaître une croissance soutenue en 2021, en s’appuyant sur des politiques et des pratiques respectueuses de l’environnement et fondées sur la science », a affirmé le ministre des Pêches et de l’Aquaculture de la Nouvelle-Écosse, Keith Colwell. « Notre partenariat atlantique continue d’aider l’industrie à se développer de façon durable. »

Les provinces mettent régulièrement à jour leurs lois et leurs règlements. Le Nouveau-Brunswick a reçu la sanction royale pour une nouvelle Loi sur l’aquaculture en 2019 et travaille actuellement à l’élaboration de règlements connexes; la Nouvelle-Écosse a remanié son cadre de réglementation en 2015; Terre-Neuve-et-Labrador a complètement révisé sa politique en matière d’aquaculture en 2019; et l’Île-du-Prince-Édouard a récemment annoncé son intention de rédiger une nouvelle Loi sur l’aquaculture.

Pour appuyer les cadres législatif et réglementaire, les ministres ont convenu de l’importance d’utiliser des données probantes fondées sur la science pour prendre des décisions de gestion dans le secteur de l’aquaculture, augmentant ainsi la confiance du public et des investisseurs dans l’industrie aquacole du Canada atlantique.

« Notre industrie de l’aquaculture à l’Île-du-Prince-Édouard est très précieuse pour notre économie, et nous nous réjouissons de la croissance continue que peut favoriser ce protocole d’entente », a dit le ministre des Pêches et des Collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, Jamie Fox. « Nous sommes reconnaissants de la collaboration fructueuse que nous avons eue avec nos homologues de l’Atlantique au fil des ans, et nous avons hâte de renouveler notre partenariat au profit de nos aquaculteurs à l’Île-du-Prince-Édouard. »

« Le développement durable de l’aquaculture a créé des possibilités économiques qui ont revitalisé les communautés rurales de Terre-Neuve-et-Labrador », a affirmé le ministre des Pêches, des Forêts et de l’Agriculture de Terre-Neuve-et-Labrador, Derrick Bragg. « Je suis heureux de collaborer avec mes homologues de l’Atlantique à l’établissement d’un protocole d’entente qui accroîtra l’harmonisation entre nos provinces et qui renforcera la gestion de l’aquaculture. »

Les ministres ont signé le protocole d’entente dans le but d’aider à assurer la viabilité à long terme du secteur de l’aquaculture au Canada atlantique ainsi que la croissance des nombreuses communautés rurales, côtières et autochtones que l’industrie soutient.