FREDERICTON (GNB) – Le ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches investira 1,5 million de dollars afin d’améliorer l’autosuffisance alimentaire dans la province.

La ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Margaret Johnson, en a fait l’annonce, aujourd’hui, lors de la présentation des prévisions budgétaires du ministère pour 2021-2022.

« La situation entourant la pandémie de COVID-19 a mis en lumière les écarts et les menaces relatifs à la chaîne d’approvisionnement alimentaire, ce qui pourrait avoir des répercussions sur la sécurité alimentaire au Nouveau-Brunswick, a déclaré Mme Johnson. Cet investissement supplémentaire nous aidera à travailler avec les intervenants pour saisir des occasions en vue d’améliorer notre autosuffisance quant à certains produits alimentaires. »

À ce jour, les travaux ont consisté à évaluer les menaces, les risques et les vulnérabilités pour la chaîne de valeur des produits alimentaires actuelle dont dépendent les consommateurs du Nouveau-Brunswick, et à trouver les meilleures possibilités pour atténuer les risques qui ont été relevés. Le ministère a mis en œuvre une série d’initiatives clés qui contribueront à renforcer le système alimentaire du Nouveau-Brunswick et à améliorer l’autosuffisance alimentaire qui sera axée sur la production de fruits et légumes, l’agriculture en environnement contrôlé, l’agriculture intérieure, l’expansion de la capacité des abattoirs, la distribution et la transformation des aliments.

Un montant supplémentaire de 660 000 $ sera également investi pour soutenir les changements apportés au programme Agri-stabilité qui vise à aider les agriculteurs à gérer les risques liés à leur revenu en offrant une aide financière lorsque leur exploitation agricole connaît une baisse importante de sa marge.

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont récemment décidé de supprimer la limite de la marge de référence pour Agri-stabilité, un des programmes de gestion des risques de l’entreprise dans le cadre du Partenariat canadien pour l’agriculture. Les frais sont répartis ainsi : 60 pour cent pour le gouvernement fédéral et 40 pour cent pour les gouvernements provinciaux et territoriaux.