En quoi consiste la violence sexuelle ?

La violence sexuelle n’est pas une question de sexe. C’est une question de pouvoir et de contrôle. Et la violence sexuelle est exercée tous les jours au Nouveau-Brunswick. La violence sexuelle désigne tout comportement dangereux de nature sexuelle et non désiré qui a lieu sans le consentement de la survivante. 1

L’Organisation mondiale de la Santé (2002) 2  définit la violence sexuelle ainsi : « Tout acte sexuel, tentative d’obtenir un acte sexuel, commentaires ou avances de nature sexuelle, actes visant à la traite des personnes ou autrement dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, au foyer et au travail. »

La coercition peut être le recours à la force physique et à l’intimidation psychologique, comme le chantage ou d’autres menaces (ex. : la menace de blessures corporelles ou la menace de mettre fin à la relation). La coercition peut également survenir dans des situations où une personne est dans l’incapacité de donner son consentement parce qu’elle est ivre, droguée, endormie ou incapable mentalement de comprendre la situation (OMS, 2002). 3

La violence sexuelle peut avoir des effets de longue durée sur les survivant.es. La violence sexuelle est liée à des problèmes de santé mentale (ex. : dépression et trouble de stress post-traumatique), à des sentiments de honte, de culpabilité, de colère, de peur et à des souvenirs pénibles de l’expérience (DePrince et Gagnon, 2018). 4

Les mythes et les stéréotypes perpétuent la violence sexuelle. Qu’il s’agisse de harcèlement de rue, de harcèlement sexuel au travail ou d’agression sexuelle, la personne peut souffrir d’un traumatisme émotionnel et psychologique à long terme.

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ÇA ARRIVE TOUS LES JOURS AU NOUVEAU-BRUNSWICK

En 2018, 579 agressions sexuelles ont été signalées à la police au Nouveau-Brunswick (Moreau, 2019) 5 et pourtant, moins d’un cas d’agression sexuelle sur 20 (5 %) est déclaré à la police au Canada (Perreault, 2015). La violence sexuelle est un problème de genre, car les femmes sont plus susceptibles de signaler ces expériences que les hommes. Au Nouveau-Brunswick, 87 % des victimes d’infractions sexuelles étaient des femmes (Allen et McCarthy, 2018) 6 et près de la moitié de ces victimes étaient des filles de moins de 18 ans.

Au Canada, le taux d’agressions sexuelles est considérablement plus élevé chez les personnes âgées de 15 à 24 ans, particulièrement chez les femmes (Conroy et Cotter, 2017). 7 De toutes les agressions sexuelles signalées, environ la moitié (47 %) des victimes dans ces rapports étaient des femmes âgées de 15 à 24 ans (Conroy et Cotter, 2017). 8 Le Sondage sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick 2015-2016 indique que 12 % des filles de la 6e à la 12e année disent avoir été victimes d’une agression sexuelle comparativement à 7 % des garçons dans les mêmes niveaux. 9

Au Canada, le taux d’agressions sexuelles est plus élevé chez les Autochtones, les personnes célibataires, homosexuelles ou bisexuelles (Conroy et Cotter, 2017). 10

Le taux autodéclaré d’agressions sexuelles est de trois fois plus élevé chez les femmes et les filles autochtones que chez les femmes non autochtones. 11

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COMMENTAIRES DÉPLACÉS SUR MON CORPS SUR LES MÉDIAS SOCIAUX

Le harcèlement sexuel ne se produit pas seulement en personne, il également survenir en ligne. Le harcèlement sexuel en ligne, ou facilité par la technologie, est un problème croissant en raison de l’utilisation fulgurante des sites Internet et des médias sociaux (Henry et Powell, 2018).12 Le harcèlement sexuel peut se manifester sous la forme de jeux en ligne ou de gazouillis au sujet de la sexualité d’une personne. Le cyberharcèlement est une autre forme de harcèlement sexuel en ligne. Certains comportements de sextage sont également des formes de harcèlement sexuel. La coercition par sextage se produit lorsqu’une personne fait un geste sexuel par texto, photo ou vidéo qu’elle ne voulait pas faire. Créer, partager ou menacer de partager des sextos d’autres personnes est également considéré comme du harcèlement sexuel (Drouin et Tobin, 2014). 13

La cyberviolence est souvent par rapport à l’image corporelle. Il est facile de s’attaquer à l’image corporelle d’une personne lorsqu’il y a une confrontation. « Oh, ouais? Eh bien, toi, t’es grosse! ». Dans une étude, les participantes aux groupes de discussion ont souligné que les jeunes femmes sont couramment la cible d’injures en ligne en fonction de leur sexualité, de leur apparence physique et de leur poids. Selon une participante, « C’est l’insulte no 1; soit tu es une salope, soit tu es une putain, soit tu es grosse. » [trad.] Une autre participante indique : « Il y a beaucoup de pression chez les filles pour paraître une certaine manière. Et ce n’est pas seulement à cause des médias (de masse). Il y a vraiment du monde qui fait des commentaires sur ton corps. » 14

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« Comme c’était le cas dans les lieux publics, les femmes (18 %) étaient plus susceptibles que les hommes (14 %) d’avoir été l’objet d’un comportement non désiré dans un espace virtuel en raison duquel elles se sont senties menacées ou mal à l’aise au cours des 12 mois précédant l’enquête (tableau 1). Bien que l’écart entre les sexes subsiste, il est intéressant de souligner que les femmes étaient près de deux fois plus susceptibles d’avoir été l’objet de comportements non désirés en public (32 %) qu’en ligne (18 %). À titre comparatif, les hommes étaient tout aussi susceptibles d’avoir subi des comportements sexuels non désirés en ligne (14 %) qu’en public (13 %). » 15
   

ENVOI DE PHOTOS INAPPROPRIÉES

Selon une étude américaine effectuée en 2017, les jeunes adultes sont souvent la cible de harcèlement en ligne, mais ce harcèlement se manifeste différemment chez les femmes et les hommes. Les femmes sont deux fois plus susceptibles d’être la cible d’agressions sexualisées en ligne, et 53 % des jeunes femmes ont dit avoir reçu des images à caractère sexuel sans les avoir demandées. 16

« Les jeunes femmes reçoivent régulièrement des images intimes non sollicitées et non consensuelles, des propositions provenant d’envois de masse et de pourriels, des descriptions de fantasmes de viol et des commentaires moralisateurs sur leur race, leur sexualité, leur personnalité et leur apparence envoyés par des hommes en ligne. » 17

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« Plus précisément, les comportements non désirés dont les femmes ont été le plus souvent la cible en ligne étaient l’envoi d’images ou de messages sexuellement suggestifs ou explicites non désirés (11 %), ou encore de courriels ou de messages menaçants ou agressifs (10 %) (tableau 1; graphique 5). Bien que ces types d’incidents aient été moins courants chez les hommes (6 % et 8 %, respectivement), il s’agissait également des comportements qu’ils ont subis le plus fréquemment. En outre, quoique ce comportement était moins courant, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir subi de la pression pour envoyer, partager ou publier des images ou des messages sexuellement suggestifs ou explicites (4 % par rapport à 2 %). »  18     
   

LORSQUE JE NE DIS PAS OUI

Une nouvelle étude de la Fondation canadienne des femmes a révélé qu’au cours des trois dernières années, de moins en moins de Canadiennes et de Canadiens comprennent ce qu’est le consentement, à savoir seulement 28 % d’entre eux saisissent pleinement ce que cela signifie par rapport à 33 % en 2015. 19

De plus, selon un sondage sur le climat d’agressions sexuelles mené par l’Université du Nouveau-Brunswick, il nous faut absolument aborder la question du consentement car 22 % des répondant.es ont signalé.es une certaine forme de coercition sexuelle (pression ou agression verbale pour avoir des relations sexuelles) pendant qu’ils étudiaient à l’Université. 20

Pour qu’une activité sexuelle ou un acte sexuel soit légal, les deux personnes doivent y consentir.

  • Il y a consentement seulement si une personne a clairement dit oui. L’absence d’un « non » ne signifie pas qu’une personne donne son consentement.
  • Le consentement ne s’arrête pas au premier « oui ». Même si une personne accepte de faire quelque chose, cela ne veut pas dire qu’elle accepte de faire d’autres choses.
  • Le consentement a lieu dans le moment présent. Une personne ne peut pas donner son consentement à l’avance.
  • Le consentement peut être retiré à tout moment.

Le consentement NE PEUT PAS être donné dans les situations suivantes :

  • Une personne a accepté de faire quelque chose parce qu’elle a été menacée ou forcée par une autre personne.
  • Une personne a accepté de faire quelque chose parce qu’il y a eu des menaces ou de la force a été utilisée contre une tierce personne.
  • Le consentement a été obtenu avec des mensonges.
  • Un tiers a consenti à un acte sexuel au nom d’une autre personne.
  • Une personne ne peut pas donner son consentement, car elle est dans l’incapacité de le faire, par exemple, si elle est inconsciente.
  • La personne est un parent par le sang.
  • L’un des partenaires est un enfant de moins de 12 ans. Les enfants de moins de 12 ans ne sont jamais considérés comme aptes à consentir à une activité sexuelle.
  • L’une des personnes a moins de 14 ans et le ou la partenaire est au moins deux ans plus vieux. Les enfants de 12 ou 13 ans ne sont pas considérés comme suffisamment vieux pour consentir à une activité sexuelle, mais il y a une exception : si les deux personnes ont 12 ou 13 ans et que moins de deux ans les sépare, le consentement est légal.
  • Les deux personnes ont entre 12 et 14 ans, et moins de deux ans les sépare, mais l’une d’entre elles est dans une situation d’autorité ou une position de confiance (p. ex. gardien ou gardienne d’enfants).
  • Une personne a 14, 15, 16 ou 17 ans, et l’autre personne, plus vieille, est dans une situation d’autorité ou une position de confiance.
  • Une personne a entre 14 et 16 ans, et l’autre personne est plus vieille de plus de cinq ans.

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COMMENTAIRES DÉPLACÉS SUR MA SEXUALITÉ

Selon l’Enquête sociale générale de 2014 sur la victimisation, les personnes qui s’identifiaient comme étant lesbiennes, gais et bisexuels étaient deux fois plus susceptibles d’être victimes de victimisation avec violence que leurs homologues hétérosexuels.21

Parmi les jeunes transgenres interrogés au Canada atlantique, plus de la moitié des jeunes participant.es âgés de 14 à 18 ans (61%) ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel au cours de la dernière année et près du quart des participant.es âgés de 14 à 25 ans (23 %) ont déclaré avoir été forcés physiquement d’avoir des relations sexuelles sans consentement.

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« La moitié (50 %) des femmes bisexuelles ont été victimes de harcèlement en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête, alors que la prévalence de ces incidents était semblable entre les femmes lesbiennes (21 %) et les femmes hétérosexuelles (18 %). Dans l’ensemble, le fait d’appartenir à une minorité sexuelle augmentait de 1,8 fois la probabilité de subir du harcèlement en ligne chez les femmes. Comme pour les comportements non désirés qui se produisent dans les lieux publics, l’orientation sexuelle constituait le facteur de risque le plus notable chez les hommes au chapitre du harcèlement en ligne. Dans l’ensemble, 4 hommes bisexuels sur 10 (40 %) et plus du quart (28 %) des hommes gais ont été victimes de harcèlement en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. Lorsque d’autres caractéristiques démographiques étaient maintenues constantes, le fait d’appartenir à une minorité sexuelle augmentait de 2,8 fois la probabilité de subir du harcèlement en ligne chez les hommes. »  22
  

HARCÈLEMENT DE RUE

Le harcèlement de rue est une forme particulière de harcèlement sexuel. Il est souvent commis par un étranger. Le harcèlement de rue survient lorsqu’une personne reçoit de l’attention sexuelle, verbale ou non verbale, d’un étranger qui siffle, lui crie ou hurle des propos irrespectueux à partir d’une voiture ou lui fait des clins d’œil ou des commentaires sur son corps, sa sexualité ou son orientation sexuelle (Fisher et coll., 2017).23 Environ 85 % des femmes ont été victimes de harcèlement de rue à un moment donné dans leur vie (Johnson et Sacco, 1995),24 et de 28 à 47 % des femmes sont victimes de harcèlement de rue au moins une fois tous les quelques jours (Fairchild et Rudman, 2008;25 Saunders et coll., 2016).26

Le harcèlement de rue est associé à des séquelles, comme des symptômes d’anxiété et de dépression et une image corporelle négative. Il est également associé à une plus grande crainte de se faire violer ou à un sentiment de sécurité faible. Par conséquent, il est possible que les femmes changent leur comportement pour se sentir plus en sécurité. Par exemple, elles pourraient modifier leur trajet, éviter certains endroits ou éviter de sortir le soir (Fisher et coll., 2017).27

La Fondation canadienne des femmes cite une étude qui a révélé que plus de la moitié des femmes canadiennes interrogées avaient choisi de ne pas sortir le soir, d’éviter une ville ou un secteur précis ou de changer leur trajet ou leur moyen de transport par crainte d’être harcelées.28

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« Chalk Back » est une initiative mondiale qui a été lancée à New York par Sophie Sandberg. À l’aide de craies de trottoir, des commentaires textuels sont transcrits sur les trottoirs ou sur l’asphalte pour attirer l’attention sur les injures et la nature sexualisée du harcèlement de rue. Voir le compte Instagram de @catcallsofottawa.
   

« Bien qu’ils ne soient pas tous nécessairement de nature criminelle, ces comportements peuvent avoir des répercussions négatives considérables sur le sentiment de sécurité des Canadiens dans leur vie quotidienne. En 2018, le tiers (32 %) des femmes et 1 homme sur 8 (13 %) ont déclaré s’être sentis menacés ou mal à l’aise en public au cours des 12 mois précédant l’enquête. Le type de comportement non désiré subi en public le plus souvent déclaré par les femmes était les attentions sexuelles non désirées, telles que des commentaires, des gestes, un langage corporel, des sifflements ou des interpellations. Plus de 3,8 millions de femmes ont été l’objet de ce type de comportement en public au cours des 12 mois précédant l’enquête. Tant parmi les hommes que chez les femmes qui ont subi ces comportements, un étranger de sexe masculin était le plus souvent l’auteur de ces comportements. » 29   
   

     

LES FEMMES DU NOUVEAU-BRUNSWICK SONT PRÉOCCUPÉES PAR LA VIOLENCE SEXUELLE

De 2017 à 2018, l’initiative Résonances du Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick a recueilli des renseignements et des histoires de plus de 1 300 femmes du Nouveau-Brunswick.

À partir de ces données, la violence et la sécurité furent identifiées comme enjeux prioritaires auxquels elles ont fait face dans leur vie au cours des 12 mois précédents et pour lesquels elles ont dit qu’ils sont les plus importants à résoudre afin d’améliorer la vie des femmes, en tant que groupe, au Nouveau-Brunswick. De ces femmes qui ont identifié la violence et la sécurité en tant qu’enjeux prioritaires, 26 pour cent ont spécifiquement mentionné la violence sexuelle.30

L’inégalité des genres et la discrimination fut l’enjeu prioritaire qui touche la vie des femmes et qui doit être abordé. Lorsqu’on leurs a posé la question à savoir si elles avaient vécu ceci au courant de l’année dernière, 67 pour cent des participantes ont dit oui. Plusieurs des histoires des femmes à propos de ces enjeux traitaient d’harcèlement sexuel.

« J’ai été agressée et harcelée sexuellement à de nombreuses reprises. Chaque fois, la plupart des gens me disent que c’était ma faute ou qu’il n’avait pas l’intention de me faire mal. »31

Les statistiques les plus récentes au Canada démontrent que : « L’écart entre les genres en matière de victimisation est attribuable à la prévalence beaucoup plus élevée des agressions sexuelles chez les femmes, qui étaient près de quatre fois plus susceptibles d’avoir été agressées sexuellement à partir de l’âge de 15 ans. Environ 4,7 millions de femmes — soit 30 % des femmes de 15 ans et plus — ont déclaré avoir été victimes d’agression sexuelle au moins une fois à partir de l’âge de 15 ans. La prévalence chez les hommes était nettement plus faible, 1,2 million (8 %) d’hommes ayant été agressés sexuellement à partir de l’âge de 15 ans (tableau 6). »32

« Parmi les femmes de 15 ans et plus, 3 sur 10 ont été agressées sexuellement au moins une fois à partir de l’âge de 15 ans » 33

* Cette citation fut soumise en anglais et ensuite traduite.

References

1  Gouvernement du Nouveau-Brunswick (2018). Prévenir et répondre à la violence sexuelle au Nouveau-Brunswick. [En ligne]. Disponible : https://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/eco-bce/WEB-EDF/Violence/PDF/fr/preventing_responding_to_SV_NB-f.pdf

2  Krug, E. G., Mercy, J. A., Dahlberg, L. L., & Zwi, A. B. (2002). Rapport mondial sur la violence et la santé. [En ligne]. Disponible : https://www.who.int/violence_injury_prevention/violence/world_report/en/full_fr.pdf?ua=1

3  Ibid

4  DePrince, A. P., & Gagnon, K. L. (2018). Understanding the consequences of sexual assault: What does it mean for prevention to be trauma informed? In L. M. Orchowski, & C. A. Gidycz (Eds.), Sexual assault risk reduction and resistance (pp. 15-35). London, UK: Academic Press.

5  Moreau, G. (2019). Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2018. [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00013-fra.pdf?st=xGodQTAH

6  Allen, M. & McCarthy, K. (2018). Victimes de crimes violents déclarés par la police au Canada : feuillets d’information national, provinciaux et territoriaux, 2016. [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2018001/article/54960-fra.pdf?st=rRma03wx

7  Conroy, S., & Cotter, A. (2017). Les agressions sexuelles autodéclarées au Canada, 2014. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2017001/article/14842-fra.pdf?st=qtNprMAo

8  Ibid

9  Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (2016). Sondage sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick, 2015-2016. [En ligne]. Disponible : https://csnb.ca/toutes-nos-publications/smeenb-6e-12e-annee-2015-2016

10  Conroy, S., & Cotter, A. (2017)

11  Boyce, J. (2016). La victimisation chez les Autochtones au Canada, 2014. Juristat. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2016001/article/14631-fra.pdf?st=s4m7LeTN

12  Henry, N., & Powell, A. (2018). Technology-facilitated sexual violence: A literature review of empirical research. Trauma, violence, & abuse19(2), 195-208.

13  Drouin, M., & Tobin, E. (2014). Unwanted but consensual sexting among young adults. Computers in Human Behavior, 31, 412–418.

14  University of New Brunswick (2015). Behind the Screen: Assessing Needs for the Prevention and Elimination of Cyberviolence against Young Women in New Brunswick. [En ligne]. Disponible : https://unbscholar.lib.unb.ca/islandora/object/unbscholar%3A9017/datastream/PDF/view

15  Conroy, S., & Savage, L. (2019). La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. (p.12) [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00017-fra.pdf?st=rMX8t1cR

16  Duggan, M. (2017) Men, women experience and view online harassment differently. Pew Research Centre. [En ligne]. Disponible : https://www.pewresearch.org/fact-tank/2017/07/14/men-women-experience-and-view-online-harassment-differently/

17  TTech Without Violence, dating-apps-without-violence, 2016. [En ligne]. Disponible (version anglaise seulement) : https://techwithoutviolence.ca/dating-apps-without-violence

18  Conroy, S., & Savage, L. (2019). La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. (p.12) [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00017-fra.pdf?st=rMX8t1cR

19  Fondation Canadienne des femmes (2018). [En ligne]. Disponible : https://canadianwomen.org/survey-finds-drop-in-canadians-understanding-of-consent/#

20  Fuller, R., O’Sullivan, L. and Belu, C. (2016). UNB Sexual Assault Climate Survey.  https://www.unb.ca/initiatives/_assets/documents/sexualassault/assault-climate.pdf

21  Simpson, L. (2018). La victimisation avec violence chez les lesbiennes, gais et bisexuels au Canada, 2014. [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2018001/article/54923-fra.pdf?st=60MXbytW

22  Conroy, S., & Savage, L. (2019). La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. (p.13) [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00017-fra.pdf?st=rMX8t1cR

23  Fisher, S., Lindner, D., & Ferguson, C. J. (2017). The effects of exposure to catcalling on women’s state self-objectification and body image. Current Psychology, 1-8. doi:10.1007/s12144-017-9697-2

24  Johnson, H., & Sacco, V. F. (1995). Researching violence against women: statistics Canada’s national survey. Canadian Journal of Criminology, 37, 281–304.

25  Fairchild, K., & Rudman, L. A. (2008). Everyday stranger harassment and women's objectification. Social Justice Research, 21, 338–357. doi :https://doi.org/10.1007/s11211-008-0073-0

26  Saunders, B. A., Scaturro, C., Guarino, C., & Kelly, E. (2016). Contending with catcalling: the role of system-justifying beliefs and ambivalent sexism in predicting women’s coping experiences with (and men’s attributes for) stranger harassment. Current Psychology (Advance online publication). doi: https://doi.org/10. 1007/s12144-016-9421-7.

27  Fisher, S., Lindner, D., & Ferguson, C. J. (2017). The effects of exposure to catcalling on women’s state self-objectification and body image. Current Psychology, 1-8. doi:10.1007/s12144-017-9697-2.

28  Fox, N. (2016) Street Harassment Isn’t a Compliment. [En ligne]. Disponible : https://www.canadianwomen.org/blog/street-harassment-isnt-a-compliment/

29  Conroy, S., & Savage, L. (2019). La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. (p.27) [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00017-fra.pdf?st=rMX8t1cR

30  Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick (2018). Résonances. [En ligne]. Disponible : https://resonatenbresonances.ca/

31  Ibid

32  Conroy, S., & Savage, L. (2019). La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés. Juristat: Centre canadien de la statistique juridique. Statistiques Canada. No 85-002-X au catalogue. (p.17) [En ligne]. Disponible : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2019001/article/00017-fra.pdf?st=rMX8t1cR

33  Ibid