Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2022 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics.

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidents de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

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Jean-Claude-Basque

Originaire de Tracadie, Jean-Claude Basque réside à Moncton depuis plus de 35 ans. Il détient un baccalauréat en arts du Collège de Bathurst et un baccalauréat en éducation de l’Université de Moncton.

Dès sa vingtaine, M. Basque a travaillé comme militant étudiant dans la région de Tracadie, et a par la suite travaillé pendant une dizaine d’années au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L. Dumont à Moncton. Il s’est fait connaître dans les années quatre-vingt-dix en tant qu’activiste syndical et social. En 1990, il est devenu représentant syndical de la région de l’Atlantique au Congrès du travail du Canada.

Il a été actif en tant que défenseur des travailleuses et des travailleurs et a lutté pour la justice sociale, en s’opposant, entre autres, à des compressions au programme d’assurance-chômage.

En 2006, il est devenu le coordonnateur provincial du Front commun pour la justice sociale. À sa retraite en 2009, il a continué ce travail de façon bénévole jusqu’en 2020. Pour le Front commun, il a rédigé de nombreux rapports et mémoires utilisés pour faire pression auprès des gouvernements. Grâce à son travail acharné et à l’utilisation d’une approche basée sur les faits, il a transformé cet organisme en groupe de pression qui a attiré l'attention et le respect des médias et des décideurs politiques.

Reconnu comme étant un libre penseur, M. Basque ne craignait pas de sortir des sentiers battus pour mettre au grand jour les injustices sociales et les enjeux liés à la pauvreté. Il a souvent mis l'accent sur une approche créative dans le but de mobiliser et de sensibiliser les gens aux causes qu’il défendait. Il a compris qu'une variété d'événements, de stratégies et d'actions était nécessaire pour que le Front commun atteigne le public diversifié du Nouveau-Brunswick.

Jean-Claude Basque reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail et son engagement exceptionnel envers la défense des droits des travailleurs et de la justice sociale pour tous les résidents du Nouveau-Brunswick.

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Cecile-Cassista

Cecile Cassista est directrice générale de la Coalition pour les droits des aînés et des résidents des foyers de soins, et conseillère générale de la Ville de Riverview. Elle a été mairesse adjointe de 2013 à 2014 et de 2016 à 2017.

Elle est bien connue dans la collectivité pour son engagement à l’égard du mouvement féministe, du syndicalisme, ainsi que des droits et du bien-être des aînés. Elle a exercé les fonctions de vice-présidente du comité canadien d’action sur le statut de la femme, et possède de nombreuses années d’expérience dans la fonction publique en tant que négociatrice de contrats pour le syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile (UNIFOR). Elle a siégé à la Commission du travail du Manitoba en tant que représentante syndicale et à des conseils communautaires auprès de la Childcare Coalition of Manitoba et de Centraide Winnipeg.

Elle est retournée au Nouveau-Brunswick après sa retraite et, en 2004, a cofondé la Coalition pour les droits des aînés et des résidents des foyers de soins. Cet organisme cherche à créer des programmes abordables et accessibles et à les conserver pour améliorer la qualité de vie des aînés et de leur famille. Elle demeure bénévole auprès de la coalition, et œuvre de manière importante en faveur des personnes âgées. Elle déploie son énergie et son enthousiasme afin de faire de la sensibilisation sur les enjeux qui leur tiennent à cœur, et particulièrement à ceux vivant dans des foyers de soins.

En tant que championne de sa collectivité de Riverview, Mme Cassista se voit comme représentante des intérêts et des préoccupations des résidents dans des domaines comme l’immigration, le logement abordable et les soins aux personnes âgées. En 2006, elle a cofondé une table ronde sur les aînés pour la Ville de Riverview. Cette table ronde organise l’Année des personnes âgées, une fête populaire attirant de nombreuses personnes âgées du Grand Moncton.

Elle est la cofondatrice et présidente du programme de surveillance de quartier de Riverview. Elle a été directrice du Riverview Lions Club et continue à consacrer son temps à l’organisation. Mme Cassista a aussi été vice-présidente d’Urban Rural Rides pour le sud-est du Nouveau-Brunswick en 2021, et a été élue membre du conseil d’administration de l’Union des municipalités dans la zone 2 (UMNB).

Cecile Cassista reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son dévouement remarquable à l’égard de la défense des personnes âgées de la province pour qu’elles puissent vivre dans le respect et la dignité, et pour son leadership fort au service des résidents de sa collectivité.

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Randy-Dickinson

Randy Dickinson est bien connu pour ses efforts de sensibilisation à l’égard des personnes handicapées. Il a été un conseiller de confiance du gouvernement provincial et un bénévole infatigable au sein de sa collectivité et ailleurs.

Il a siégé à de nombreux comités locaux, provinciaux et nationaux qui traitaient des questions touchant les personnes handicapées, les droits de la personne, les spécialistes en réadaptation, l’emploi des personnes handicapées, le transport accessible, les logements accessibles et abordables, ainsi que les loisirs.

Il a occupé divers postes durant sa carrière, notamment celui de directeur des activités de camping et des relations communautaires, puis celui de directeur général du Conseil canadien pour la réadaptation des handicapés, désormais connu sous le nom de Timbres de Pâques Nouveau-Brunswick.

M. Dickinson a été pendant plus de 25 ans le directeur général du Conseil du premier ministre sur la condition des personnes handicapées (maintenant appelé le Conseil du premier ministre pour les personnes handicapées). Pendant ce temps, il a été affecté à titre provisoire au poste de directeur général du Conseil du premier ministre sur la stratégie en matière de santé, et aussi à titre de directeur général de l’Association canadienne des paraplégiques du Nouveau-Brunswick.

Le gouvernement provincial lui a proposé de devenir le président de la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, ce qu’il a fait de 2010 à 2015. Peu de temps après, il est retourné au Conseil du premier ministre pour les personnes handicapées comme président en tant que bénévole.

Il a travaillé avec de nombreux organismes, mais a notamment contribué à la création de la John Wood Foundation, dont il est le vice-président. Il est encore un membre actif du Comité consultatif amie des aînés de Fredericton et est coprésident de la Semaine de sensibilisation à la situation des personnes handicapées du Nouveau-Brunswick.

Il a reçu plusieurs prix et distinctions au fil des ans pour les efforts qu’il a déployés dans sa vie professionnelle et comme bénévole, notamment deux bourses Paul Harris du Club Rotary et l’Ordre du Canada.

Randy Dickinson reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son dévouement à l’égard de la création d’une province où tous les résidents peuvent véritablement être égaux et pour son travail acharné en vue d’améliorer la qualité de vie des personnes ayant différents types de handicapes, et d’une plus grande sensibilisation du public au sujet des questions qui touchent ces personnes.

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Penny-Ericson

Penny Ericson, professeure émérite de l’Université du Nouveau-Brunswick et doyenne à la retraite de la Faculté des sciences infirmières, est bien connue et respectée partout au Canada dans les milieux professionnels et universitaires et les organismes communautaires.

Mme Ericson a occupé des postes de cadre dans des associations professionnelles nationales et a des états de service impressionnants à l’échelle provinciale, locale et au sein de l’université. Sous sa direction, la Faculté des sciences infirmières est devenue un modèle pour le reste du Canada dans la façon dont elle s’est adaptée à la décision prise par l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick en 1989 d’exiger au moins un baccalauréat pour exercer la profession d’infirmière. Mme Ericson a également supervisé l’établissement d’un programme de maîtrise en sciences infirmières et l’introduction de programmes d’échanges internationaux pour le corps professoral et les personnes étudiantes.

À titre de doyenne, elle a dirigé la Faculté des sciences infirmières pendant 11 années de transition difficile, a encouragé un niveau élevé d’enseignement, de recherche et de service parmi les membres du corps professoral, et a continué à enseigner au premier cycle et à encadrer des personnes étudiant au deuxième cycle.

Au cours de sa carrière d’infirmière, Mme Ericson s’est concentrée sur les domaines de l’éducation et de l’administration et sur les questions touchant la santé des femmes, en particulier sur les soins infirmiers gérontologiques et le mauvais traitement des personnes âgées. En tant que professeure, elle a consacré une bonne partie de ses recherches sur les soins aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer et a mené de la recherche collaborative sur la violence dans les communautés militaires.

En plus de son travail dans le domaine des soins infirmiers, Mme Ericson a créé un centre de recherche sur la violence familiale, et un établissement pour les patients des soins palliatifs à Fredericton. Elle défend également les initiatives de logement pour les personnes en situation d’itinérance ou en situation précaire.

Mme Ericson a apporté de vastes contributions à sa collectivité dans plusieurs secteurs et est depuis longtemps une fervente partisane des arts, de la culture et du patrimoine. Dans la semaine suivant son arrivée à Fredericton en 1971, elle a mis sur pied le Fredericton Heritage Trust pour empêcher la démolition du palais de justice situé sur la rue Queen. La fiducie et le bâtiment existent encore aujourd’hui.

Penny Ericson reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses réalisations remarquables et son leadership en vue d’améliorer la santé et le mieux-être social et culturel de sa collectivité et de sa province.

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Aurele-Ferlatte

Aurèle Ferlatte a servi dans la marine marchande au cours de la Seconde Guerre mondiale. Président de l'Association des anciens combattants de la Marine marchande canadienne pendant cinq ans, il a joué un rôle important dans la résolution de la longue lutte de ces combattants pour faire reconnaître officiellement leurs efforts de guerre.

M. Ferlatte a toujours su faire valoir la dignité et la contribution de ses pairs. Il a à sensibiliser les anciens combattants et leurs veuves aux avantages auxquels ils pouvaient être admissibles. Ce fier vétéran a été l'un des premiers signataires d'un consensus obtenu en 1995 par cinq organisations représentant les anciens combattants concernant un programme d'indemnisation spéciale offert aux membres de la Marine marchande par le gouvernement du Canada. Son expérience et ses compétences ont été un véritable atout pour faire en sorte que tous les anciens combattants de la Marine marchande admissibles et leurs conjointes reçoivent cette indemnité spéciale.

Il a œuvré en tant que secrétaire-trésorier du Syndicat canadien des travailleurs du papier, et il a défendu le droit des travailleurs pendant plus de 35 ans. Reconnu pour son professionnalisme exemplaire, il était respecté de tous et par tous les ordres de gouvernement pour son engagement en faveur de la justice sociale. Il a souvent été sollicité pour son expertise, par le gouvernement du Nouveau-Brunswick .

L’homme de conviction a aussi occupé le rôle de vice-président de la Coalition pour les droits des personnes âgées et des résidents des foyers de soins, et il en a été le président en 2006. Ses efforts ont fait en sorte de changer les politiques afin que les biens, tels que les comptes bancaires et la propriété foncière, ne soient pas pris en compte lorsqu'un membre de la famille doit être placé dans un foyer de soins, alors qu'un autre membre de la famille réside toujours dans son ancienne résidence.

En 2002, il a été fait membre de l'Ordre du Canada.

Aurèle Ferlatte reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son importante contribution auprès des vétérans de la Marine marchande, pour son engagement à améliorer la qualité de vie des travailleurs de la province qu’il représentait, et pour son engagement envers la justice sociale.

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Lucinda-Flemer

Lucinda Flemer est une philanthrope, une visionnaire et une dirigeante d’entreprise s’intéressant à sa collectivité.

Quand elle et son défunt mari, John Flemer, ont fondé le jardin Kingsbrae en 1998, ils voulaient préserver l’espace vert familial pour en faire profiter toute la collectivité, ainsi que pour améliorer l’économie de la province et créer des emplois ruraux. Leur amour de la nature et leur motivation socioéconomique les ont amenés à créer quelque chose d’unique qui a amélioré l’image de Saint Andrews comme destination de choix en transformant le jardin Kingsbrae en attraction touristique bien connue.

Pour Mme Flemer, l’embellissement du jardin signifie améliorer sa collectivité, et la culture dynamique et l’économie locale de cette dernière. Elle est non seulement allée au-delà de ce qui était attendu d’elle pour stimuler l’économie régionale avec le jardin, mais elle a également aidé d’autres personnes en lançant une entreprise et en créant un centre de formation où les personnes à risque et les chômeurs de longue date peuvent acquérir des compétences en horticulture et trouver un emploi. Outre le jardin, sa générosité a permis la réalisation de bon nombre de projets, notamment la construction récente d’un amphithéâtre de renommée mondiale de 2 000 sièges et l’élaboration d’un programme d’artistes résidents.

La portée de sa contribution s’étend au-delà de Saint Andrews. En tant que mécène et bienfaitrice pour de nombreuses causes, elle préside actuellement la Tamarack Foundation, qui aide les organismes communautaires sans but lucratif de l’Ontario au Nouveau-Brunswick, tel que les galeries d’art, les musées, les centres pour les jeunes et les foyers de soins. En plus d’avoir construit un tout nouveau centre pour les jeunes pour sa collectivité, Mme Flemer assume une partie des coûts annuels de fonctionnement et de recrutement de personnel de l’établissement.

En 2014, elle et son défunt mari ont établi le voyage d’études Lucinda and John Flemer Netherlands Study Tour au Gregg Centre de l’Université du Nouveau-Brunswick afin de sensibiliser les gens aux répercussions de la Seconde Guerre mondiale. Durant la même année, elle a reçu l’Ordre du Canada pour avoir aidé les personnes dans le besoin et pour avoir démontré du leadership dans la promotion du bien-être de sa collectivité dans le comté de Charlotte. En 2017, elle a reçu le prix personnalité jardin de l’année, soit l’un des prix canadiens du tourisme de jardin.

Lucinda Flemer reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour la profonde influence qu’elle a eue sur les résidents de sa collectivité et sur la vie d’un grand nombre de personnes au Nouveau-Brunswick grâce à sa vision, à sa créativité sans fin, et à sa générosité.

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Sandra-Irving

Sandra Irving est une dirigeante communautaire et une championne de la recherche en éducation et en soins de santé.

Née à Saint John au Nouveau-Brunswick, elle possède un baccalauréat ès arts (avec distinction) de l’Université du Nouveau-Brunswick et une maîtrise ès arts en sciences politiques de l’Université de Toronto.

Reconnue pour sa bienveillance et sa sollicitude, Mme Irving est profondément engagée à aider les autres. Avec son mari, Arthur Irving, elle aide les personnes étudiantes au Canada atlantique avec des programmes phares de bourses d’études et de mentorat. En tant que présidente du conseil consultatif du président de la Société royale du Canada : Académie des arts, des lettres et des sciences du Canada, elle a joué un rôle clé dans la création du chapitre du Canada atlantique de l’organisation pour appuyer la recherche universitaire.

Mme Irving a siégé au conseil d’administration de l’Université du Nouveau-Brunswick, de l’Hôpital de Saint John, de Dialogue NB, du Club de garçons et filles, et de la Commission du parc international Roosevelt-Campobello. Elle appuie fortement Jeunes entreprises, et est une membre titulaire honoraire de la Société royale du Canada.

Elle a joué un rôle important dans le développement du K.C. Irving Environmental Science Centre et des Harriet Irving Botanical Gardens à l’Université Acadia, de la Beaubassin Environmental Research Station, de l’Arthur L. Irving Institute for Energy and Society au Collège de Dartmouth, et des Harriet Irving Library Research Commons and Gardens à l’Université du Nouveau-Brunswick.

Survivante du cancer, elle est déterminée à appuyer la recherche sur le cancer et les soins connexes par la voie du programme Stay Strong Cancer Survivorship au Nouveau-Brunswick et de la recherche sur l’immunothérapie du cancer au Massachusetts General Hospital.

Pour son leadership et son engagement exceptionnel à l’égard de la collectivité, Mme Irving a reçu le prix Paul Harris (Club Rotary de Saint John), le Prix humanitaire de la Croix-Rouge et la Médaille du jubilé de diamant de la Reine. Elle a été nommée à l’Ordre du Canada et a reçu un grade honorifique des universités St. Mary’s, St. Thomas, Acadia, Dalhousie et de l’Université du Nouveau-Brunswick.

Mme Irving aime la musique, les randonnées à bicyclette, la marche et passer du temps avec sa famille et ses chiens.

Sandra L. Irving reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son leadership exceptionnel, sa défense du pouvoir transformateur de l’éducation, son influence importante sur les soins de santé et leur prestation, ainsi que son engagement passionné à l’égard de l’amélioration de sa collectivité et de sa province.

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Larry-Nelson

Larry Nelson est un dirigeant communautaire, philanthrope et homme d’affaires respecté.

Après avoir obtenu son diplôme de la Harrison Trimble High School, il a commencé sa carrière chez Lounsbury Company et a pris sa retraite 48 ans plus tard à titre de président-directeur général du Groupe Lounsbury. Considéré comme une force de vie très positive par toutes les personnes qui le connaissent ou qui ont travaillé avec lui, M. Nelson a toujours manifesté une véritable volonté de faire de sa collectivité et de sa province de meilleurs endroits où vivre dans le cadre de son travail auprès de Sistema, de Ballet atlantique du Canada, de l’Institut atlantique de recherche sur le cancer, de la Fondation des Amis de l’Hôpital de Moncton, des campagnes Excellence et Évolution de l’Université de Moncton, de Centraide, du Championnat du monde juniors d’athlétisme 2010, et bien d’autres.

Il est connu pour son grand esprit de collaboration et pour son appui inconditionnel à la nature biculturelle de Moncton qu’il soutient avec enthousiasme et compréhension. Quand il a été invité à présider la Fondation des Amis de l’Hôpital de Moncton, il a dit au conseil d’administration que la première chose qu’il aimerait faire serait de mener une campagne conjointe avec la Fondation de l’Hôpital Dr-Georges-L. Dumont. Grâce à M. Nelson, les fondations ont collaboré et ont lancé la loterie Main dans la main.

Il a également reconnu la contribution de l’Université de Moncton à la ville. Il a appuyé fortement la campagne de financement des Aigles Bleus, l’équipe de hockey de l’Université de Moncton. Une autre de ses contributions les plus importantes a consisté à rassembler les chefs d’entreprise anglophones et francophones pour qu’ils se réunissent de façon informelle, apprennent les uns des autres, échangent des renseignements et collaborent pour assurer leurs intérêts mutuels et ceux de la province.

M. Nelson a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Moncton, un prix de Dialogue Nouveau-Brunswick et l’Ordre du Canada pour avoir appuyé les deux communautés linguistiques. Décrit comme un homme généreux qui contribue à tous les aspects de la vie de sa collectivité et qui incarne tout ce qu’il y a de bon dans celle-ci, il a également reçu l’Ordre de Moncton en 2011. Il a aussi été admis au temple de la renommée des affaires de Jeunes Entreprises du Nouveau-Brunswick en 2015 pour l’excellent leadership qu’il a exercé au sein du Groupe Lounsbury.

Larry Nelson reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son service et son dévouement à sa collectivité et pour sa formidable contribution économique, sociale et culturelle au Nouveau-Brunswick.

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Valois-Robichaud

Valois Robichaud est originaire de la baie de Petit Pokemouche près de Shippagan, et a étudié à l'Université de Moncton. Dans les années 1980, il a suivi des cours de théologie à l’Université de Sherbrooke, puis à l’Université de Montréal. Récipiendaire de la Bourse d’études de la reine Elizabeth II, il a poursuivi ses études de deuxième cycle aux États-Unis et a fait son troisième cycle à Grenoble, grâce à une bourse du gouvernement français en 1985.

Il détient un doctorat en sciences de l'éducation et un diplôme spécialisé en gérontologie sociale et psychogérontologie. Il est aussi psychothérapeute, psychanalyste, auteur et conférencier international.

M. Robichaud a eu une brillante carrière à l’Université de Moncton, principalement au campus de Shippagan, en tant que professeur en sciences de l’éducation et en gérontologie. Ses grandes qualités de pédagogue lui ont valu l’admiration de nombreux étudiants et l’obtention du Prix d’excellence en enseignement de l’Université de Moncton en 2008. Ses qualités de visionnaire l’ont poussé à créer, à la fin des années 1980, l’Université du troisième âge dans les régions de la Péninsule acadienne, du Restigouche et de Chaleur, permettant ainsi aux adultes de tous âges de poursuivre des études universitaires et de perfectionner leurs connaissances. Dans les années 1990, son côté innovateur a fait en sorte d’être le premier professeur à expérimenter les technologies de l’enseignement à distance.

De Rome à Jérusalem, en passant par la France, l’Autriche, l’Argentine, le Pérou, le Canada et les États-Unis, M. Robichaud a animé de nombreuses conférences sur les enjeux du vieillissement humain, le bonheur, les soins relationnels et les besoins psychiques de la personne en fin de vie. Il a également enseigné la gérontologie à Liège en Belgique, et a participé au Person-Centered Approach Institute-France, en tant que facilitateur pour les futurs psychothérapeutes français. Cet auteur prolifique a écrit 10 livres portant, entre autres, sur l’éducation, le vieillissement, la retraite et l'accompagnement en fin de vie.

Valois Robichaud reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses nombreuses réalisations en tant qu’éducateur et humaniste engagé au service des autres, et pour son soutien aux personnes malades et en fin de vie.

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Robert-Sylliboy

Robert Sylliboy, mieux connu sous le nom de Bobby, est un ancien agent de police et quelqu’un qui est toujours en mouvement. Quand il n’agit pas comme entraîneur de tir à l’arc dans la communauté de la Première Nation d’Esgenoôpetitj, il travaille pour la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les jeunes Autochtones, ou pour le groupe antitabac A Breath of Life à temps partiel, ou encore il trouve de nouvelles façons d’améliorer sa communauté.

Au fil des ans, M. Sylliboy a élaboré plusieurs programmes pour aider d’autres personnes à vivre sans alcool ni drogues. Ces programmes comprennent un stand de tir à l’arc 3D en plein air, une patinoire extérieure, des cours d’éducation culturelle traditionnelle, une expérience de récolte alimentaire communautaire pour les jeunes, et des programmes de certification d’entraîneurs sportifs. Il a passé de nombreuses heures à faire du bénévolat dans les écoles, et à organiser des activités visant à encourager les jeunes à en apprendre davantage au sujet de leur culture, et des programmes de sport, tels que les Jeux autochtones. Il a contribué grandement au lancement du centre pour les jeunes de la Première Nation d’Esgenoôpetitj en s’assurant non seulement de son fonctionnement, mais en veillant à ce qu’il soit un milieu sécuritaire et accueillant.

M. Sylliboy a entamé sa carrière d’entraîneur quand il a découvert que les enfants de la région avaient de la difficulté à accéder aux activités sportives puisqu’il n’y avait personne pour les entraîner. Depuis, il est devenu un entraîneur de tir à l’arc à grand succès. En 2015, il s’est rendu à Prince George en Colombie-Britannique pour participer au Programme des apprentis entraîneurs autochtones des Jeux du Canada. En 2017, il a été entraîneur aux Jeux autochtones de l’Amérique du Nord, à Toronto.

Malgré ses déplacements, il demeure attaché et dévoué à sa communauté. Il dit souvent : « N’oubliez jamais votre communauté et ne la renoncer pas; gardez-la toujours avec vous. Que ce soit une roche ou une sauge, prenez un morceau avec vous et vous ne vous égarez jamais. » Une telle approche holistique à l’égard de la vie fait également partie de sa philosophie d’entraîneur, puisqu’il parle régulièrement Mik’mak avec ses athlètes et tient souvent une cérémonie de purification par la fumée avant d’aller sur le terrain. Son dévouement à l’égard de l’entraînement des jeunes a été reconnu par les prix Aboriginal on the Move et Leave Your Mark.

Robert « Bobby » Sylliboy reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son incroyable travail et son dévouement en tant qu’entraîneur et champion de la jeunesse de la Première Nation d’Esgenoôpetitj, ainsi que pour son mentorat exceptionnel et son excellence dans le domaine du bénévolat.