Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les noms des récipiendaires 2021 de l'Ordre du Nouveau-Brunswick ont été rendus publics.

L'Ordre vise à reconnaître des résidents actuels du Nouveau-Brunswick, ou d'anciens résidents de longue durée, qui ont accompli des réalisations peu communes dans tout domaine et qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être de la province et de sa population sur le plan social, culturel ou économique.


 

Biographies des récipiendaires

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wesley-armour

Au secondaire et à l’université, Wesley Armour aidait son père dans la ferme familiale et l’entreprise de camionnage, Armour Transportation Systems, à Taylor Village. Deux ans après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires du NBCC, il est devenu propriétaire de l’entreprise, qui est devenue l’une des dix plus grandes entreprises de transport et d’entreposage au Canada.

M. Armour a reçu de nombreux prix pour son excellence en affaires et en tant qu’employeur. Au cours des 15 dernières années, Armour Transportation Systems a été reconnue en tant que membre du Club Platine par le programme des sociétés les mieux gérées au Canada et figure depuis dix ans sur la liste des 100 meilleures entreprises au Canada.

M. Armour a contribué à la réussite de l’entreprise en faisant preuve de souplesse et en adoptant continuellement des pratiques permettant de s’adapter aux nouvelles réalités du monde des affaires. Parallèlement, ses valeurs familiales ont continué de lui tenir à cœur. Il a également suivi les conseils de son père en traitant tous les gens avec respect, dignité et égalité, en redonnant à la collectivité grâce au soutien qu’il accorde à des services et des programmes, en remerciant les employés pour leur contribution au succès de l’entreprise et en fournissant toujours un service à la clientèle de qualité supérieure. Il saisit chaque occasion de visiter les dépôts, les entrepôts et les bureaux de son entreprise pour bavarder avec les employés et ne rate jamais la chance de féliciter quelqu’un pour son excellent travail. Il reconnaît également l’importance d’encadrer les jeunes gestionnaires et de reconnaître publiquement la contribution des employés.

M. Armour et son épouse, Patricia, appuient un grand nombre d’organisations et d’organismes de bienfaisance au Canada atlantique et ailleurs, notamment certaines organisations locales comme Centraide, le YMCA, les campagnes des fondations hospitalières et les programmes d’alphabétisation. En tant que PDG de son entreprise, M. Armour a été responsable de contributions de plus d’un million de dollars à la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile, en plus de fournir des services en nature et de bénévolat.

M. Armour a été reconnu par l’Ordre du Canada, l’Ordre de Moncton et le Temple de la renommée des affaires du Nouveau-Brunswick de Jeunes Entreprises. Il a également reçu la Médaille du jubilé d’or de la Reine.

Wesley Armour reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa contribution exceptionelle au développement économique de la province, sa grande loyauté et sa générosité envers ses employés et pour son rôle d’ambassadeur informel du Nouveau-Brunswick.

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Après avoir obtenu un baccalauréat en administration des affaires de l’Université Acadia et une maîtrise en administration publique de l’Université Dalhousie, Edward Barrett a entrepris sa carrière au gouvernement fédéral, à Ottawa. Il est revenu au Nouveau-Brunswick peu après pour travailler aux côtés de son frère Bill et de son père, Mac, dans l’entreprise familiale. Les frères sont devenus de solides partenaires commerciaux et ils travaillent toujours ensemble aujourd’hui, comme investisseurs dans des entreprises en Amérique du Nord.

Les activités entrepreneuriales des frères Barrett sont bien connues au Nouveau-Brunswick et dans tout le pays. Établi à Woodstock, M. Barrett était cofondateur de Xplornet Communications, une entreprise de communications et de transmission à large bande. Au fil des ans, les frères Barrett ont aussi été les propriétaires des centres Wonder Auto et d’Atlantic Rentals et ils ont acquis les droits d’une entreprise de distribution de motoneiges, ils ont contribué au développement d’une entreprise de distribution de bicyclettes et ils sont actuellement les propriétaires de Valley Refrigeration.

M. Barrett s’est distingué en aidant des entreprises locales à exceller et en tant qu’administrateur compétent qui se consacre à aider les entrepreneurs et les entreprises. Ses talents ont été sollicités au sein de conseils d’administration nationaux, dont ceux d’Atlantic Industries, de Nav Canada, de Medavie, de Wajax Industries et d’Apex Industries. En 2006, il a été nommé au conseil d’administration d’Énergie NB et en a été président de 2010 à 2020. Ses services ont été reconnus en 2016 par l’Institut des administrateurs de sociétés qui l’a nommé membre de l’Institut.

M. Barrett a mis régulièrement ses compétences, son expérience et son réseau au service des autres. Il donne de son temps dans sa communauté en agissant comme bénévole et comme responsable dans des organisations comme son église locale, le Club Rotary de Woodstock, l’Université Crandall, la fondation de l’hôpital Carleton Memorial et le Conseil d’entreprises du Nouveau-Brunswick, et en participant à une foule d’autres projets, allant des réalisations en matière d’alphabétisation à la collecte de fonds pour le Carleton Civic Center. Ses efforts bénévoles ont été récompensés par le prix Paul Harris de Rotary International. Il a également été reconnu par le Panthéon des affaires Jeunes Entreprises Nouveau-Brunswick.

Edward Barrett reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son très grand leadership, son engagement et de son importante contribution au développement économique du Nouveau-Brunswick et de sa communauté.

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armand-caron

Armand Caron, qui détient un baccalauréat en arts ainsi qu’une maîtrise en études françaises de l’Université Laval, a œuvré dans le domaine de l’éducation postsecondaire pendant plus de 30 ans.

Il a débuté sa carrière en 1973 en tant qu’enseignant de français au Collège Jésus-Marie, qui est maintenant l’Université de Moncton, campus de Shippagan. Il a ensuite été directeur des services aux étudiants, directeur des services pédagogiques et, ultimement, vice-recteur du campus de Shippagan de 1990 à 2005. Dans le cadre de ce mandat, il a vu à la création de l’Institut de recherche sur les zones côtières, du Centre international d’apprentissage du français ainsi qu’à l’ajout de plusieurs édifices au campus. Après le domaine universitaire, il a pris le rôle d’éditeur et de directeur général au quotidien francophone l’Acadie nouvelle de 2005 à 2009.

Actif au sein de plusieurs causes, comités et campagnes de financement, M. Caron a siégé à de nombreux conseils d’administration, dont celui de l’Institut atlantique de recherche sur le cancer, de la Fondation communautaire de la Péninsule acadienne, de la Société d’aide au développement des collectivités, de l’Association des universités du troisième âge du Nouveau-Brunswick, du Salon du livre de la Péninsule acadienne et comme premier président du Conseil des gouverneurs du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick. Il siège toujours en tant que membre spécial du conseil d’administration de la Véloroute de la Péninsule acadienne, dont il fut le président fondateur. Il est aussi un membre très apprécié de plusieurs autres comités dont Revitalisation Shippagan, le comité d’un nouveau pont Shippagan-Lamèque et le Club Richelieu.

M. Caron a maintes fois été reconnu pour son bénévolat et son travail en recevant, entre autres, le Prix Gilbert-Finn du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, le titre honorifique d’Administrateur émérite de l’Université de Moncton, l’Ordre du bénévolat de la ville de Shippagan et la médaille du Président Richelieu international pour sa contribution à la communauté, à la francophonie et à la langue française.

Armand Caron reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa contribution exceptionnelle au monde éducatif, à sa communauté, à la francophonie d’ici, ainsi que pour ses qualités remarquables de leader et de rassembleur qui ont grandement contribué à l’avancement du Nouveau-Brunswick.

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David Christie, naturaliste compétent et très respecté du Nouveau-Brunswick, a manifesté très tôt un intérêt pour la nature. À 10 ans, il tenait déjà un journal détaillé de ses observations. Les données qu’il a recueillies, les résultats de ses recherches et ses contributions à la politique publique et à l’éducation ont une valeur inestimable pour le bilan environnemental du Nouveau‑Brunswick.

En 1965, en tant que premier naturaliste à temps plein au parc national Fundy, il a mis sur pied et offert des programmes d’interprétation, il a documenté l’histoire naturelle du parc et il a créé de nouveaux sentiers de découverte de la nature, ce qui lui a valu le prix du centenaire de Parcs Canada, en 1985. En 1969, M. Christie a été nommé conservateur et responsable du département des sciences naturelles du Musée du Nouveau-Brunswick, poste qu’il a occupé pendant 11 ans.

M. Christie a participé à plus de recensements des oiseaux de Noël que tout autre naturaliste de la province, et plus d’une centaine de fois au Relevé des oiseaux nicheurs de l’Amérique du Nord. Il a également été pendant longtemps rédacteur en chef du Naturaliste du N.-B. et il est l’un des cofondateurs du serveur de liste du site Web Nature NB, devenu le principal outil de communication entre les naturalistes de la province.

Pendant 40 ans, M. Christie s’est associé à la Dre Mary Majka pour faire progresser les programmes d’interprétation de la nature et d’éducation au Nouveau-Brunswick. Leur collaboration a mené à la création du sanctuaire d’oiseaux de Mary’s Point, dans la Réserve nationale de faune de Shepody. M. Christie a également milité pour l’établissement du parc provincial Mont Carleton et de la zone naturelle protégée de la gorge de Caledonia, entre autres.

Ardent défenseur de la protection des habitats sensibles et des sites patrimoniaux, M. Christie a participé à de nombreux efforts de conservation du patrimoine dans sa collectivité, notamment l’édifice de la Banque de Nouvelle-Écosse, à Riverside-Albert, la maison Molly Kool, le phare Anderson Hollow, le parc patrimonial du chantier naval de Harvey Bank et le centre communautaire Harvey Hall. Ne ménageant pas son temps, il a encouragé des générations de naturalistes et de militants à apprécier davantage les lieux, à s’engager au sein de leur communauté et à choisir une carrière axée sur la nature. Il a joué un rôle important dans la création d’organismes de naturalistes et de conservation les plus influents du Nouveau-Brunswick, ainsi que dans l’une des grandes réussites du Canada dans le domaine de conservation : le Conseil de la faune du Nouveau-Brunswick.

David Christie reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son immense contribution à l’élargissement de la compréhension de l’histoire naturelle du Nouveau-Brunswick, pour son soutien à la conservation des terres et pour le rôle qu’il a joué dans la sensibilisation à l’importance de protéger les zones et les créatures uniques de la province.

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Madeleine Dubé, grande leader et ancienne parlementaire bien connue d’Edmundston, est titulaire d’un baccalauréat en service social de l’Université de Moncton et d’une scolarité de maîtrise dans le même domaine de l’Université Laval.

Elle a été travailleuse sociale à Edmundston et à Grand-Sault au sein du ministère de la Santé et des Services communautaires ainsi que pour le Service de toxicomanie de la Corporation hospitalière de la Région 4. Elle a aussi été copropriétaire et présidente de Priorité Santé inc. et, après une longue carrière en politique, elle occupe depuis juillet 2018 le poste de vice-rectrice de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston.

Madame Dubé a fait son entrée en politique en 1999, comme députée pour la circonscription d’Edmundston. Elle est la première femme francophone de l’histoire du Nouveau-Brunswick à avoir occupé les postes de ministre de la Santé et de ministre de l’Éducation. Elle a également assumé les fonctions de ministre du Développement social.

Parmi ses autres fonctions ministérielles, elle a été ministre responsable de la Réduction de la pauvreté, ministre responsable du Conseil consultatif des aînés du Nouveau-Brunswick et ministre responsable de l’alphabétisation ainsi que des bibliothèques publiques. Elle fait aussi figure de pionnière en étant la première femme francophone de la province à avoir occupé autant de poste clés au sein du gouvernement.

Celle qui est affectueusement appelée Mado est reconnue pour son écoute, sa générosité et sa vigueur à défendre les intérêts de sa communauté, de sa région et de la province. Elle a d’ailleurs reçu plusieurs prix, dont la Médaille du jubilé de la reine Elizabeth II en 2000, le Prix commémoratif Raoul Léger de l’Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick en 2013, et le Prix d’excellence national de l’Association canadienne des travailleurs sociaux pour service exceptionnel en 2014.

Madeleine Dubé reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son engagement solide et durable à améliorer la vie des gens du Nouveau-Brunswick grâce à son leadership en tant qu’employée du gouvernement, entrepreneure, gestionnaire et politicienne.

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huberte-gautreau

Huberte Gautreau est infirmière de profession et une femme d’action reconnue pour sa grande détermination à promouvoir le respect de la dignité humaine, l’égalité des sexes, les droits de la personne et de la justice sociale. Elle a travaillé au niveau local, provincial et international, notamment aux États-Unis, en République démocratique du Congo, au Togo, au Cameroun et au Pérou. C’est cette expérience qui a nourrit son désir de s’attaquer aux causes profondes des problèmes au sein de sa communauté.

Au cours de ses nombreuses interventions, elle a créé et cofondé de nombreux organismes, dont le Carrefour pour femmes, une maison de transition qui vient en aide aux victimes de violence familiale et d’agression sexuelle dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Elle a aussi mis sur pied le programme Option, dont l’objectif est d’aider les hommes à changer leur comportement violent.

Cette leader naturelle et rassembleuse exceptionnelle a vu à la participation des femmes du Nouveau-Brunswick à la première Marche mondiale des femmes en 2000. Elle a coprésidé le comité provincial qui a mobilisé plus de 150 personnes du Nouveau-Brunswick à se rendre aux Nations Unies à New York pour dénoncer la pauvreté et la violence faite aux femmes.

Mme Gautreau a assuré la présidence de la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick de 2001 à 2003 et de 2008-2009, année de l’adoption de la Loi de 2009 sur l'équité salariale au sein de la fonction publique provinciale. Par la suite, toujours dans un désir de soutenir les femmes, elle a été l’instigatrice de La Fondation Marichette, un organisme de bienfaisance dont la mission est de contribuer à l’accès à l’éducation pour les femmes francophones du Nouveau-Brunswick en offrant des bourses d’études.

Mme Gautreau a reçu le Prix des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne », le prix de l’Ordre de Moncton et la Médaille de la paix du YMCA. Elle a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine.

Huberte Gautreau reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour sa détermination, sa générosité et son engagement envers la justice sociale et les droits de la personne.

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Constantine Passaris est un citoyen canadien d’origine grecque qui est arrivé au Canada en 1968 en tant qu’étudiant étranger. Il vit à Fredericton depuis 1972 quand il a été nommé professeur d’économie à l’Université du Nouveau-Brunswick.

Au cours de sa carrière universitaire de près de 50 ans, M. Passaris a enseigné à des milliers d’étudiants et a reçu la plus haute distinction en enseignement à l’UNB, le Prix Alan P. Stuart pour l’excellence en enseignement. Il a également été choisi comme professeur populaire à deux reprises par le guide des universités canadiennes de Maclean’s.

M. Passaris a siégé au Conseil économique du Canada et au Comité consultatif sur l’immigration au Nouveau-Brunswick. Il a présidé la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, le conseil d’administration de l’Atlantic Human Rights Centre de l’Université St. Thomas et le Conseil consultatif du Nouveau-Brunswick sur la croissance démographique. Il a aussi été conseiller auprès de la Commission canadienne pour l’UNESCO. De plus, il est président fondateur du Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick et de l’Atlantic Multicultural Council, il a été président de l’Association multiculturelle de Fredericton, membre de la Commission du Nouveau-Brunswick sur la réforme électorale et le premier président du Comité consultatif ministériel sur le multiculturalisme du Nouveau-Brunswick.

M. Passaris a reçu un grand nombre de distinctions et de prix, y compris le certificat du mérite civique du gouvernement du Canada. Il a été le premier Néo-Brunswickois à recevoir un prix du Conseil canadien pour l’éducation multiculturelle et interculturelle et a été récipiendaire de la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada en 1992. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour ses contributions exceptionnelles au Nouveau-Brunswick et au Canada.

En septembre 2019, le Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick lui a remis le premier Prix d’héritage afin de souligner et de célébrer son soutien et sa promotion du multiculturalisme et de l’immigration au Nouveau-Brunswick et au Canada, ainsi que sa réalisation visionnaire pour éclairer et orienter le processus d’élaboration des politiques publiques provinciales et nationales. En tant que conseiller économique digne de confiance, ses opinions bien documentées et respectées sont devenues le pilier de la stratégie de développement économique du gouvernement du Nouveau-Brunswick sous le premier ministre Frank McKenna et ont préparé le terrain pour la stratégie provinciale sur l’immigration.

Constantine Passaris reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son travail visionnaire en tant que fervent champion et ardent défenseur du multiculturalisme, de l’immigration, de l’inclusion et des droits de la personne.

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Originaire de Bathurst, la Dre Jennifer Russell s’est enrôlée dans l’armée au cours de sa deuxième année d’études en médecine. Elle a servi au Camp Mirage à Dubaï, y offrant un soutien médical à l’équipage aérien qui allait tous les jours à Kandahar et en revenait. Elle a ensuite travaillé pour le ministère des Anciens Combattants, puis en médecine familiale et en santé mentale à Fredericton, notamment à la clinique de services de toxicomanie.

De 2008 à 2014, la Dre Russell a rassemblé un groupe de médecins talentueux de Fredericton pour se produire sur scène dans le cadre d’un spectacle intitulé « Ultrasounds » au Playhouse de Fredericton. Le spectacle servait à recueillir des fonds pour aider des organismes et des causes comme le Centre de réadaptation Stan Cassidy, le secours aux victimes du tremblement de terre de Haïti et Hospice Fredericton. Elle a fait don bénévolement de son temps et de son talent comme chanteuse, compositrice, saxophoniste au festival Harvest Jazz and Blues, à l’Exposition de Fredericton, à Theatre New Brunswick et à Liberty Lane. Pendant plusieurs années, elle a lu et enregistré des articles de journaux pour Accessible Media Inc. au bénéfice des personnes ayant une déficience visuelle.

La Dre Russell est devenue la médecin-hygiéniste en chef de la santé du Nouveau-Brunswick pour le ministère de la Santé en 2018. En plus de diriger la réponse provinciale à la pandémie de la COVID-19, elle a agi en tant que consultante experte pour des dossiers clés tels que la légalisation du cannabis, l’obésité et le tabagisme, les protocoles relatifs aux eaux récréatives et les changements climatiques. Son expertise professionnelle, son intégrité et sa contribution à la vie sociale et culturelle des Néo-Brunswickois lui ont valu un grand respect de la part de ses collègues et amis à l’échelle locale, provinciale et nationale. Récemment, elle a été choisie comme coprésidente du Réseau pancanadien de santé publique.

En 2014, le festival River Jam lui a remis le prix Diane London pour ses qualités de musicienne et son service communautaire. Le Club Rotary a également reconnu sa contribution exceptionnelle à la collectivité en la nommant membre Paul Harris. En 2020, elle a reçu le Prix Reg L. Perkin en tant que médecin de famille de l’année au Canada. L’Atlantic Business Magazine l’a nommée l’une des 25 femmes les plus puissantes du Canada atlantique en raison de sa direction et de sa franchise pendant la pandémie de la COVID-19. Brunswick News et l’Acadie Nouvelle l’ont tous les deux nommée « Personnalité de l’année ».

La Dre Jennifer Russell reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour son leadership et son engagement constants et exceptionnels, ainsi que pour la compassion dont elle a fait preuve pour protéger la santé et la sécurité des gens du Nouveau-Brunswick pendant une pandémie mondiale.

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Ralph Thomas est né à Saint John et est allé vivre dans la communauté rurale de Willow Grove où il a grandi dans les années 1940 et 1950. Plus tard, il est devenu boxeur professionnel et il est maintenant considéré comme le parrain de la boxe amateur au Nouveau-Brunswick. Il a consacré plus de 30 ans à la promotion et au développement du sport amateur à Saint John et un peu partout dans la province.

M. Thomas a fondé le Golden Gloves Amateur Boxing Club à Saint John. Sa vision consistait à fournir un espace sûr pour pratiquer la boxe, qui servirait d’exutoire aux jeunes. Il est également l’un des créateurs de l’Association de boxe amateur du Nouveau-Brunswick, de concert avec Stan Baird et Jerry Shears.

L’un des premiers membres de PRUDE inc. (Pride or Race, Unity, and Dignity through Education), organisation multiculturelle axée sur la diversité de Saint John, M. Thomas en a été le président de 1997 à 2020, méritant ainsi le respect et le soutien des représentants élus et des fonctionnaires de tous les ordres de gouvernement. Il continue à y prendre part en tant qu’ancien président de PRUDE, et en défendant la prestation de services pour les minorités et les nouveaux arrivants.

Selon de nombreuses personnes, M. Thomas est un leader et un motivateur altruiste, gentil et bien informé. Il a également consacré sa vie à l’enseignement de l’histoire des Noirs et de leur contribution au Nouveau-Brunswick et au Canada. En 2012, il a cofondé la New Brunswick Black History Society avec David Peters et a collaboré avec le gouvernement provincial pour supprimer les noms de lieux racistes. Il a contribué à la création et au maintien du site historique de Willow Grove qui se trouve à l’extérieur de Saint John, ainsi qu’à la promotion de l’importance de l’histoire des Noirs au Village historique de Kings Landing.

Intronisé au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick en 2000, il a reçu de nombreux autres prix et distinctions, notamment son intronisation comme bâtisseur à la Galerie de la renommée de la boxe amateur canadienne en 2001, la Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth II en 2002, le Prix des droits de la personne du Nouveau-Brunswick en 2012, un grade honorifique de l’Université du Nouveau-Brunswick à Saint John en 2019 et la Médaille du souverain pour les bénévoles pour son dévouement et son engagement exemplaire.

Ralph Thomas reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour avoir milité avec passion pour la diversité, l’inclusion et la compréhension culturelle et en avoir fait la promotion.

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Elizabeth Jane Weir est une avocate et politicienne née à Belfast, en Irlande du Nord. Elle a fait des études en sociologie puis en droit en Ontario. Elle a ensuite travaillé à l’Université de York, ainsi qu’à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à Fredericton, où elle a enseigné les relations industrielles et le droit du travail.

En 1988, elle est devenue chef du Nouveau Parti démocratique du Nouveau-Brunswick. Elle a par la suite été élue comme députée de Saint John-Sud en 1991, et elle est ainsi devenue la première femme chef d'un parti politique et première chef du Nouveau Parti démocratique élue à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Elle a été réélue en 1995, 1999 et 2003. Pendant 14 ans, elle est demeurée la seule députée du NPD à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Elle a quitté officiellement la vie politique en octobre 2005 pour devenir présidente et chef de la direction d’une société de la Couronne, l’Agende de l’efficacité et de la conservation énergétiques du Nouveau-Brunswick.

Elle a été l'une des premières personnes à fonder Femmes pour 50%, qui a le mandat d'assurer l'égalité des sexes à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Partout dans le monde, elle a présenté les meilleures pratiques sur la structure interne des partis pour promouvoir l'égalité des sexes et promouvoir des élections démocratiques équitables dans des pays comme l'Algérie, la Libye, le Sénégal, l'Irlande du Nord, le Népal et la Roumanie.

Cette leader d’exception a également participé à de nombreuses initiatives de bénévolat communautaire, notamment comme chercheure en résidence à l'Institut d'études urbaines et communautaires de l'UNB. En 2013, en tant que présidente de la campagne Centraide de Saint John, elle a établi un record de 20 ans à la campagne de financement.

Mme Weir a reçu à trois reprises le prix pour des politiques favorables à la santé publique de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick. Elle a reçu la Médaille du jubilé d’or de la Reine en 2002. L’UNB lui a décerné un diplôme honorifique en 2005, et elle a reçu le Prix de l’action humanitaire de la Croix-Rouge canadienne (Nouveau-Brunswick) en 2008. En 2020, elle a été la première récipiendaire du prix Spirit of Ella Hatheway, qui souligne une femme de la région de Saint John qui a fait preuve de leadership en travaillant à un changement social positif.

Elizabeth Weir reçoit l’Ordre du Nouveau-Brunswick pour ses services exceptionnels et son leadership voué à la promotion de l’égalité et de la justice sociale.